Le général Abdel Fattah Al-Sissi, l'homme fort de l'armée égyptienne, est sorti de son silence pour démentir les déclarations hostiles à l'égard de l'Algérie qui lui ont été attribuées. "Je n'ai jamais dit du mal de l'Algérie et j'ai beaucoup de respect pour les Algériens", a-t-il ainsi souligné lors de son passage sur le plateau d'une chaîne de télévision privée égyptienne, CBC. img src="http://www.reflexiondz.net/photo/art/default/6612433-9974330.jpg?v=1399717118" alt="LE MARECHAL AL-SISSI : "Je n'ai jamais dit du mal de l'Algérie''" title="LE MARECHAL AL-SISSI : "Je n'ai jamais dit du mal de l'Algérie''" / Le maréchal égyptien Abdelfattah al-Sissi, qui demeure l'archi-favori pour briguer le prochain mandat présidentiel, prévu, le 26 et 27 mai prochain, est revenu sur les dernières déclarations qui ont secoués les relations entre l'Algérie et l'Egypte pour démentir les propos hostiles à l'égard de l'Algérie qui lui ont été attribués. Dans une interview accordée à la télévision privée égyptienne, CBC, mercredi dernier, l'ancien chef d'état-major de l'armée a renforcé son image à l'égard de l'Algérie d'homme de paix en démentant les derniers propos touchants à l'image de l'Algérie: "Je n'ai jamais dit du mal de l'Algérie et j'ai beaucoup de respect pour les Algériens", a il dit. Rappelons que la direction de campagne du candidat à la présidentielle égyptienne, le maréchal Abdel Fattah Sissi, avait formellement démenti les propos sur l'Algérie attribués par certains médias égyptiens au Maréchal Sissi. Apparu devant les caméras, comme futur président d'Egypte, et homme providentiel à poigne censé sauver l'Egypte du ‘'chaos'' dans lequel l'auraient plongé les Frères Musulmans. Le nouveau pharaon de l'ère 2014, Abdelfattah Al-Sissi a justifié la répression contre les frères musulmans par la nécessité d'éviter la "confrontation fatale". À en croire le maréchal, ce sont les immenses manifestations populaires anti-Morsi du 30 juin 2013 qui ont abouti à la chute du président islamiste. Depuis ce qu'il faut appeler un "coup d'Etat militaire" contre le premier président égyptien démocratiquement élu, les forces de sécurité égyptiennes ont abattu plus de 1 400 militants pro-Morsi, dont 700 pour la seule journée du 14 août, lors de la violente dispersion du sit-in de la mosquée Rabaa al-Adaweya au Caire. Depuis, plus de 15 000 partisans du président déchu ont été emprisonnés et des centaines ont été condamnés à mort. Une répression qu'Abdelfattah al-Sissi justifie par la nécessité d'éviter la "confrontation inéluctable" inscrite dans "l'idéologie de suprématie religieuse" prônée par la confrérie islamiste. Quoi qu'il en soit, celui que l'on surnomme désormais le "nouveau pharaon" d'Egypte est pratiquement assuré d'être élu président fin mai. D'ailleurs, un récent sondage de l'Institut égyptien Baseera crédite l'ancien chef de l'armée de 72 % des suffrages.