Les nombreuses provocations et attaques du Makhzen contre l'Etat algérien sont légions ces derniers moments en plus de l'envahissement de la drogue en provenance du pays voisin, le Maroc vient de franchir une nouvelle étape gravissime en accusant l'Algérie à tort et à travers concernant le conflit persistant autour de l'avenir du Sahara Occidentale, par l'intermédiaire du Ministre des Affaires Etrangères marocain. En effet, le numéro un de la diplomatie marocaine se prononçait devant une réunion conjointe de la commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des Habous et des affaires islamiques et des Marocains résidant à l'étranger à la Chambre des représentants, il n'a pas hésité à déverser des balivernes en direction de l'Algérie en l'accusant notamment «d'utiliser tous les moyens financiers et logistiques pour contrecarrer les efforts du Maroc visant à trouver une résolution". Se trouvant acculé par les nombreux rapports onusiens accablant la position du Makhzen vis-à vis de la question des Droits de l'Homme de la population sahraouie ce nouveau grave dérapage intervient après que le Maroc ait vivement protesté le 1er juillet contre la nomination par l'Union Africaine d'un "envoyé spécial" pour le Sahara en la personne de l'ancien président mozambicain Joaquim Chissano, rejetant "totalement" cette initiative. Qualifiant cette attitude de « minable » M. Mezouar exprime la résignation de son Roi M6 de pouvoir faire avaler la grosse pilule de l'occupation du Sahara Occidentale à la communauté internationale en générale et algérienne en particulier. Enfin, l'on est en droit de se demander à quoi joue le Makhzen dans cette nouvelle escalade qui est pour l'instant qu'au stade des « mots » ? Prenant prétexte l'ouverture des frontières et le problème du Sahara Occidental, ils déclarent ouvertement les hostilités à l'endroit de l'Algérie, recourant à la manipulation des forces politiques, sous couvert de la liberté d'expression. À force de se focaliser sur le sujet, le problème ne sera jamais réglé. Que l'on soit d'accord ou pas, il faut reconnaitre que la position de l'Algérie a demeuré cohérente et reste droite dans ses bottes.