En marge de la réunion de l'APC de Mostaganem ce jeudi 24 juillet, l'ex-maire de Mostaganem, M. Benaichouba Harrag, n'a pas mis de gants pour démontrer à l'actuel P/APC, que rien ne va plus dans la gestion de la Commune et que la ville Mostaganem est livrée à elle-même, croulant sous les ordures et sombrant dans l'obscurité, alors que Monsieur le Maire consomme quatre milliards pour aménager un jardin et des milliards pour des ronds-points, jets d'eau et du gazon naturel. Les élus de l'Assemblée Populaire de la Commune de Mostaganem se sont réunis au Siège de la Mairie le jeudi matin sous la présidence du P/APC, en présence de la société civile et la presse locale. L'ordre du jour, débattre le budget supplémentaire de cette année et des exposés sur divers secteurs de développement, la gestion quotidienne de cette grande collectivité, l'évaluation des projets dont les travaux sont en cours de réalisation, l'adoption de plusieurs marchés, la création d'une entreprise communale dénommée (EPIC) et divers. Après lecture faite par le directeur des finances et les explications données sur les différents chapitres, le budget supplémentaire (B-S) a été adopté chapitre par chapitre à l'unanimité des élus que compte cette assemblée. Ce budget est destiné au développement local, à savoir l'aménagement des routes, la réhabilitation de l'éclairage public, l'aménagement des écoles primaires, espaces verts etc ... Après avoir débattu longuement sur divers projets qui sont actuellement en cours de réalisation et qui n'ont pas été achevés, malgré l'expiration du délai prescrit à l'exemple du jardin Emir Abdelkader. A ce sujet le maire a fait savoir que les travaux de la première tranche inscrit dans la fiche technique ont été achevés par l'entreprise, il reste l'installation de l'éclairage d'où une enveloppe de deux milliards cent millions de centimes sera réservée en ce sens. A ce point, M Benaichouba Harrag, l'ex P/APC de Mostaganem et membre dans l'actuel APC n'a pas manqué de dénoncer que la commune est livrée à elle-même, croulant sous les ordures et sombrant dans l'obscurité dans certaines rues des différentes agglomérations au moment où les entreprises amassent gratuitement de l'argent. Un jardin qui a consommé avec quatre milliards de centimes et qui se trouve dans un état lamentable, vu les travaux entamés par cette entreprise c'est des travaux bâclés et dure ce qui reste à faire, dira Benaichouba Harrag . Enfin et en conclusion le P/APC a tenu à confirmer dans son intervention, la disponibilité de tous les moyens nécessaires, cependant pour réussir la gestion d'une enveloppe de cette envergure, il faut impliquer d'une manière effective tous les élus.