Après l'UNEA, l'UGEL, ce sont les étudiants de l'institut de droit sis à la salamandre, relevant des filières « Droit des affaires et sciences politiques », qui ont organisé un sit-in dans l'enceinte de l'institut, et ont procédé à la fermeture des bureaux de l'administration et à l'évacuation du personnel. Ont pris part à cette manifestation tous les étudiants des spécialités sus indiquées, hier aux environs de 9h 30 mn. s étudiants ayant observé ce sit-in, se démarquent de toutes les autres organisations estudiantines et se proclament « Etudiants libres ».Selon le communiqué remis à la rédaction, ces derniers interpellent le recteur de l'université Abdelhamid Ibn-badis de Mostaganem et le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à l'effet d'apporter les solutions appropriées à leurs problèmes qui n'ont, pour l'instant trouvé aucun écho. Aussi, selon le jeune Adjir Mohamed, étudiant en 3° année en droit des affaires, rencontré sur les lieux, il nous déclara qu'une réunion a regroupé le 14 Février 2009, outre, les représentants des étudiants, les responsables de l'université dont le conseiller auprès du recteur de l'université en l'occurrence Monsieur Cherif Touil, recteur de la faculté de droit et sciences commerciales, M. Mohamed NK, vice recteur chargé des études et des moyens, M. Bekkouche B, vice recteur chargé de l'enseignement supérieur, de la formation continue et des diplômes, d'où un certain nombre de mesures aurait été pris d'un commun accord, pour leur éventuelle concrétisation, et depuis, selon notre interlocuteur, rien n'est venu conforter les résultats de la dite réunion. Le communiqué des étudiants libres, comporte un certain nombre de revendications, et M. Adjir confirme le contenu du communiqué, d'où il cita à titre d'illustration, l'inexistence d'un master dans les spécialités « Administration générale et droit des affaires », le vide juridique qui entoure l'agrément permettant de dispenser des cours en droit des affaires, l'inexistence du professeur encadreur pour toutes les promotions, l'impuissance de l'étudiant ayant obtenu sa licence LMD, de s'inscrire pour les diplômes des capacités professionnelles telles, le judiciaire et le notariat.La non admission pour les étudiants en troisième année, ayant obtenu 96 points en deuxième année etc… A travers le communiqué les étudiants libres sollicitent une prise en charge des problèmes d'une manière sérieuse, et interpellent les responsables du secteur à tous les échelons, d'apporter leur concours pour pouvoir trouver de solutions dans les meilleurs délais possibles.