Tandis, qu'un scientifique de l'Université d'Etat du Michiganprétend que 1.2 million de personnes seront mortes de l'Ebola dans 6 mois et 4.2 millions de personnes seront infectées,des scientifiques canadiens ont démontré que le virus est aéroporté et pourrait donc se transmettre par la respiration. L'alerte a été donnée, mercredi par des responsables américains qui ont conclu qu'Ebola, n'est pas une maladie africaine et que c'est un virus qui menace toute l'humanité. Le virus d'Ebola menace toute l'humanité et l'épidémie qui frappe actuellement cinq pays d'Afrique de l'Ouest se propagera probablement ailleurs, ont prévenu mercredi des responsables américains. Une conseillère spéciale du président Barack ,Gayle Smith, affirme, qu'Ebolan'est pas une maladie africaine et que c'est un virus qui menace toute l'humanité . Le virus d'Ebola menace toute l'humanité et l'épidémie qui frappe actuellement cinq pays d'Afrique de l'Ouest se propagera probablement ailleurs, ont prévenu mercredi des responsables américains. « Ce n'est pas une maladie africaine. C'est un virus qui menace toute l'humanité », a lancé Gayle Smith, une conseillère spéciale du président Barack Obama et une dirigeante du Conseil national de sécurité, lors d'une conférence téléphonique.Les autorités sanitaires internationales ne pensent pas pouvoir mettre fin à l'épidémie avant au mieux six à neuf mois, a pour sa part mis en garde l'Organisation mondiale de la santé (OMS), mercredi. «L'épidémie progresse», a déclaré sa directrice générale, Margaret Chan.Et pour venir à bout de cette épidémie sans précédent, des mois vont être nécessaire, a-t-elle ajouté, insistant sur l'importance d'une mobilisation internationale pour tenter d'endiguer la maladie.«Avec une réponse internationale coordonnée, une mobilisation des fonds et la venue d'experts techniques, nous espérons stopper toute transmission dans les six à neuf mois.»Environ la moitié des 3000 personnes infectées par le virus depuis le début de l'épidémie sont mortes. On recense jusqu'à présent des cas en Guinée, au Liberia, au Nigeria, au Sénégal et en Sierra Leone.La propagation de la maladie échappe aux moyens déployés pour la freiner, a renchéri Tom Kenyon, des Centres de contrôle et de prévention de la maladie aux Etats-Unis, qui s'est récemment rendu dans les régions infectées et participait à la même conférence téléphonique. Equipements adéquats La question de l'équipement, de l'avis des experts, est cruciale. « Je pense que nous sommes confiants de voir arriver les travailleurs de la santé si nous implantons ces centres de traitement, mais évidemment ils doivent être formés adéquatement et supervisés et munis d'équipements de protection », a-t-il dit.Plusieurs travailleurs au sol déplorent le manque de vêtements de protection, et des dizaines d'employés de la santé ont été infectés lors de cette épidémie. Le gouvernement américain « augmente de manière importante » ses dons de vêtements de protection, a dit Gayle Smith.Selon les Nations unies, il faudrait au moins 600 millions $ US pour combattre la maladie, notamment pour acheter des vêtements de protection et assurer des primes salariales adéquates aux travailleurs.«Le véritable défi», a expliqué le Dr David Nabarro, coordinateur des Nations unies pour Ebola, est de permettre aux personnels de santé dans ces pays de retourner au travail. Pour cela, il faut leur fournir le matériel et les équipements dont ils ont besoin, ainsi que l'argent pour les payer.«C'est la priorité, et nous espérons pouvoir créer les conditions nécessaires [pour leur retour au travail] dans les prochaines semaines», a ajouté le Dr Nabarro.De son côté, Tom Kenyon estime que seule la mise en place des mesures adoptées lors des épidémies précédentes saura freiner le virus : l'isolement et le traitement des malades, la surveillance de leurs proches pour l'apparition de symptômes et l'inhumation sécuritaire des victimes. Il a prévenu de ne pas compter sur les vaccins et traitements expérimentaux pour sauver la mise. Guérison d'un infirmier Par ailleurs, un infirmier britannique qui avait été infecté par l'Ebola en Afrique de l'Ouest est guéri et a reçu mercredi son congé d'un hôpital de Londres.L'homme de 29 ans, William Pooley, avait été infecté en soignant des patients en Sierra Leone. L'épidémie a fait plus de 1500 morts.M. Pooley avait été rapatrié au Royaume-Uni le 24 août et placé en quarantaine à l'hôpital Royal Free. Il avait notamment reçu un médicament expérimental, le ZMapp, dont l'efficacité demeure incertaine.Enfin, le médecin qui a supervisé les soins de deux Américains infectés a dit ne pas savoir si un troisième Américain lui aussi infecté sera amené à l'hôpital Emory, à Atlanta, comme les deux précédents.Le docteur Bruce Ribner a déclaré au réseau NBC que des discussions semblent se dérouler concernant le rapatriement du patient, mais qu'on ne sait pas encore exactement où il sera hospitalisé.L'agence humanitaire Serving in Mission a annoncé mardi que l'obstétricien a été placé en quarantaine au Liberia.