L'armée a isolé des zones rurales frappées par le virus Ebola jeudi en Sierra Leone, alors que le Liberia a décrété l'état d'urgence mercredi pour lutter contre l'épidémie qui a fait au moins 932 morts en Afrique de l'Ouest. L'armée a isolé des zones rurales frappées par le virus Ebola jeudi en Sierra Leone, alors que le Liberia a décrété l'état d'urgence mercredi pour lutter contre l'épidémie qui a fait au moins 932 morts en Afrique de l'Ouest. Dans l'est de la Sierra Leone - pays le plus frappé par l'épidémie le chef des services de police a annoncé que les forces de sécurité s'étaient déployées mercredi soir pour "établir un blocus complet" dans les alentours de Kénéma et de Kailahun. "Personne n'est autorisé à entrer ou à sortir de ces zones", a déclaré Alfred Karrow-Karama à Reuters, précisant que le blocus resterait en vigueur pour 50 jours. 16 points de contrôle ont été établis sur les principaux axes routiers. Des commerçants qui s'étaient enregistrés auprès des autorités ont été autorisés à apporter des denrées alimentaires et des médicaments. Les forces de sécurité patrouilleront à pied pour s'assurer qu'aucun civil ne pénètre ou ne sorte du périmètre défini. La présidente du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf, a de son côté déclaré l'état d'urgence mercredi en qualifiant le virus Ebola de menace contre la sécurité de l'Etat. "Le gouvernement et le peuple du Liberia requièrent des mesures extraordinaires pour la survie même de notre Etat et la protection de notre peuple", a-t-elle dit dans une déclaration officielle. L'état d'urgence, qui s'applique avec effet immédiat, sera en vigueur pour une durée de 90 jours. Des Libériens inquiétés par l'ampleur de l'épidémie se sont rués jeudi dans les banques et les commerces alimentaires dans la capitale tandis que d'autres fuyaient les zones infectées à bord de bus. D'après les dernières données communiquées mercredi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 516 cas, dont 282 mortels, ont été recensés au total au Liberia depuis le début de l'épidémie, en février. Un des principaux hôpitaux de Monrovia, la capitale, a été fermé mercredi après le décès du directeur camerounais de l'établissement atteint du virus. Alors que la maladie ne cesse de gagner du terrain, le président Barack Obama a déclaré qu'il était trop tôt pour autoriser l'utilisation d'un traitement prometteur contre le virus. Dans l'est de la Sierra Leone - pays le plus frappé par l'épidémie le chef des services de police a annoncé que les forces de sécurité s'étaient déployées mercredi soir pour "établir un blocus complet" dans les alentours de Kénéma et de Kailahun. "Personne n'est autorisé à entrer ou à sortir de ces zones", a déclaré Alfred Karrow-Karama à Reuters, précisant que le blocus resterait en vigueur pour 50 jours. 16 points de contrôle ont été établis sur les principaux axes routiers. Des commerçants qui s'étaient enregistrés auprès des autorités ont été autorisés à apporter des denrées alimentaires et des médicaments. Les forces de sécurité patrouilleront à pied pour s'assurer qu'aucun civil ne pénètre ou ne sorte du périmètre défini. La présidente du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf, a de son côté déclaré l'état d'urgence mercredi en qualifiant le virus Ebola de menace contre la sécurité de l'Etat. "Le gouvernement et le peuple du Liberia requièrent des mesures extraordinaires pour la survie même de notre Etat et la protection de notre peuple", a-t-elle dit dans une déclaration officielle. L'état d'urgence, qui s'applique avec effet immédiat, sera en vigueur pour une durée de 90 jours. Des Libériens inquiétés par l'ampleur de l'épidémie se sont rués jeudi dans les banques et les commerces alimentaires dans la capitale tandis que d'autres fuyaient les zones infectées à bord de bus. D'après les dernières données communiquées mercredi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 516 cas, dont 282 mortels, ont été recensés au total au Liberia depuis le début de l'épidémie, en février. Un des principaux hôpitaux de Monrovia, la capitale, a été fermé mercredi après le décès du directeur camerounais de l'établissement atteint du virus. Alors que la maladie ne cesse de gagner du terrain, le président Barack Obama a déclaré qu'il était trop tôt pour autoriser l'utilisation d'un traitement prometteur contre le virus.