Autoproclamé ‘'Calife'' du nouvel Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL) semant la terreur un peu partout dans les régions de certains pays arabes en proie encore à des troubles politico-sécuritaires, et regroupant autour de lui de nombreux groupuscules se revendiquant de l'Etat Islamique comme avant eux, des terroristes portaient allégeance à Al-Qaïda. Ainsi ce personnage atypique du monde apocalyptique du terrorisme initia une fulgurante ascension. De l'obscurité totale, Ibrahim Awad El Bakri allait se retrouver en un temps record à la tête de la plus puissante organisation armée qui a réussi à s'emparer de grands territoires de la Syrie et de l'Irak. Une ascension fulgurante pour cet ex prisonnier de la prison de Bucca en Irak qui a été miraculeusement libéré par les Américains qui le jugeaient comme un « soldat sans importance d'Al Qaida ». Un petit soldat, qui deviendra au centre d'un grand complot international qui le mettra bien devant le reclus chef d'Al Qaida Aymane el Zawahiri, qui coupé du monde dans les montagnes de l'Afghanistan, n'avait plus aucune incidence directe sur les événements et ne pouvait plus contrôler ses hommes et son organisation défaits sur tous les plans. Al Baghdadi était devenu l'attraction des nouveaux djihadistes qui le rejoignaient par dizaines pour grossir encore et encore les rangs de sa puissante organisation l'EIIL sous l'œil bienveillant des Américains qui laissaient faire leur petit soldat qui a réussi bien des coups d'éclat en Syrie, même s'il na pas réussi à renverser le régime de Bashar el Assad et créer le chaos tant étudié et espéré. Après l'invasion américaine de l'Irak, le jeune militant [Al Baghdadi] prend un nom de guerre, ‘'Abou Dua'a'', et crée, à l'Est de Bagdad (Irak), un groupe armé appelé Jaiche al-Sunna wal Jamaa, qui ne jouera jamais un rôle de premier plan dans l'insurrection anti-américaine.
La tête d'Al Baghdadi mise à prix à 100 millions de dollars
D'après les leaks d'Edward Snowden, réfugié en Russie, font état du fait que Baghdadi a été détenu à Guantanamo entre 2004 et 2009. Il aurait alors été recruté par l'agence de renseignement américaine en concertation avec le Mossad. La nature de l'EIIL correspond à une vieille stratégie britannique baptisée « nid de frelon » et visant à agglomérer au sein d'une même entité, tous les fanatiques religieux au moyen orient en les retournant contre les « ennemis d'Israël ». Il est à noter que la stratégie suivi par l'EIIL suit ce plan à la lettre puisque l'organisation préfère s'en prendre aux « mauvais musulmans » plutôt qu'à l'entité sioniste. Elle se distingue par son idéologie takfiriste qui verse systématiquement dans la guerre intra confessionnelle. Mais la nouveauté est que des informations circulent sur le web et font état d'une chasse implacable de la CIA en vue de ‘'liquider'' physiquement le présumé ‘'Calif'' de l'Irak, et même d'autres sources telles la radio ‘'Voix de l'Irak'', a diffusé ce vendredi, un rapport sous l'intitulé : "Aboubakr al-Baghdadi serait-il mort?", où elle évoque les rumeurs de plus en plus persistantes, sur l'élimination du chef de Daesh. En effet, deux jours après la diffusion d'une vidéo où Daesh a mis en scène la décapitation d'un second journaliste américain, les chasseurs US ont bombardé les positions de Daesh, au centre de Mossoul. Selon les renseignements parvenus, trois des hauts commandants de Daesh, dont Abou Hajar al-Syrie, bras droit de Baghdadi, aurait été tués, au cours de ces bombardements. Pour le moment, les informations liées à la mort de Baghdadi n'ont pas été confirmées, mais le site d'information saoudien, Ilaf, citant plusieurs officiers de l'ex-armée de Saddam, affirme que Baghdadi aurait été tué, en Syrie! "Il a été blessé, à Mossoul, au cours du raid des avions de combat américains et irakiens. Une fois transféré, en Syrie, il y aurait succombé à ses blessures". Quoi qu'il en soit actuellement, les Américains veulent la mort et rapidement de ce djihadiste aguerri qui menace de plus en plus les Etats-Unis et leurs intérêts dans le monde.