Ce que nous allons relater sur les colonnes de « Réflexion » ne relève ni de la fiction ni de la chimère mais c'est l'amère vérité vécue au quotidien dans la ville des « Orangeraies », Mohammadia et quoique le nom de cette ville trouve son étymologie dans l'esprit de louanges, la vérité est toute autre. C'est une mosaïque de stress, de mépris, d'inquiétude lorsqu'on évoque le mot « loi » et la preuve irréfutable en sont l'illustration de l'application des lois qui se contentent à cibler des citoyens imposables et justiciables. Dans cette ville où, squatter les trottoirs devient synonyme d'impunité pour le peu de sérieux. Une toute petite virée à la rue « Benzohra Abdelkader » fait dévoiler au grand jour certains dépassements et la documentation qui nous a été remise par des particuliers demeure le reflet d'une poignée qui veut s'écarter de l'esprit des lois républicaines. En effet, dans une correspondance adressée par Monsieur le P/APC de la commune de Mohammadia à Mr. A.A propriétaire du café « Milano » qui jouit de tous les droits et très correct devant toutes les exigences des lois républicaines qui régissent le secteur du commerce. Le P/APC , rappelons, le dans cette correspondance du 24-08-2009 sous le N° 1274/2009 a bien souligné qu'en application de l'instruction de Mr le wali de Mascara, et laquelle fait objet de la lutte contre le commerce informel, et suite à mes correspondances émanant de mes services, lit-on dans la correspondance qui le contraint à faire évacuer le trottoir des chaises et des tables de la rue « Benzohra Abdelkader », « vous êtes priés de vider le trottoir et en cas de refus, des procédures légales seront prises à votre encontre ???!!! Cette obligation a été observée strictement par le propriétaire du café « Milano », actuellement incarcéré, et ce que nous avons pu remarquer lors de notre passage en complément aux démarches d'investigation que nous avons entamées et ironie du sort un café qui se trouve à 20 m n'a pas été dérangé, et les tables et les chaises sont bel et bien installées sur le trottoir en face du siège et de la résidence de M. le chef de daïra. Y'a-t-il anguille sous roche ? Y'a-t-il une loi spécifique pour le café « Milano », y'avait-il au paravent une enquête Commodo et incommodo ?! Pourquoi le P/APC ne s'est-il pas opposé alors que tous les trottoirs de la ville de Mohammadia sont squattés ?! Aucune réaction des responsables concernés n'a été signalée alors que l'interdiction de squatter les trottoirs concerne tout le territoire national et nul n'est au dessus de la loi et la justice est souveraine dans ses décisions et à voir cette situation chaotique, ça sent déjà le roussi, des citoyens justiciables et d'autres n'ont jamais été inquiétés. Par ailleurs, le propriétaire du café « Milano » a préféré vendre tous ses biens en Italie et a rejoint l'Algérie qu'il porte dans son cœur et en dépit de toutes les difficultés et entraves, il a réussi son investissement en Algérie en ayant la bonne volonté de hisser la ville de Mohammadia à un rang honorable, cependant des ouragans de stabilisateurs ont paralysé ses rêves et son imagination et à entendre les témoignages, on a déjà du mal à mâcher les dépassements de certains responsables indélicats de surcroît qui veulent mener la barque à la fausse rive. Tout à signaler que la correspondance de M. le P/APC adressée au propriétaire du café « Milano » ne comporte aucune ambiguïté et précise qu'il s'agit de toute la rue « Benzohra Abdelkader » et que tous les commerçants de la dite rue sont obligés de se soumettre à l'instruction du P/APC mais la réalité est toute autre. Peut-être que la loi en Algérie a des espaces bien réduits et à Mohammadia, elle n'est applicable qu'occasionnellement. Une enquête ne fera que débusquer les tenants et les aboutissants de cette correspondance qui pour le moment est vraiment « énigmatique ».