Le représentant du parquet général près la Cour d'appel d'Oran, a requis avant-hier, la même peine de prison prononcée lors du premier jugement à l'encontre d'une personne, âgée de 70 ans, comptable de son état à Algérie Poste et originaire de la wilaya d'Ain Defla, impliquée dans de nombreuses affaires d'escroquerie et de détournement de fonds publics en complicité avec plusieurs cadres. Il a été reconnu coupable par le tribunal de première instance et condamné à une peine de 5 ans de prison ferme pour le crime de détournement de 10 milliards de centimes dans 10 affaires différentes, en plus d'autres affaires d'escroquerie, à l'encontre de personnes dans le besoin de logements, sans compter les dépôts de chèques bancaires sans provision tout au long de ses multiples fonctions assumées auprès des institutions publiques où il a été poursuivi pour escroquerie, détournement de fonds publics, faux et usage de faux sur des documents officiels et d'émission de chèques sans provision. Les faits de cette affaire remontent à 2008, suite au rapprochement d'un homme d'affaire connu auprès des services de la gendarmerie nationale à Es Senia, à Oran, pour une déposition de plainte, pour la simple raison que son compte bancaire a été dépouillé de sa liquidité, malgré les différents dépôts de sommes d'argent. Suite à cette information, la brigade de recherches et d'investigations territoriale avait lancé une enquête approfondie qui a touché les couloirs du bureau de poste d'Es Senia, où la faille de détournement a été identifiée auprès du comptable principal, où de nombreux employés ont été arrêtés et soumis à une enquête, alors que l'accusé principal avait réussi à s'échapper vers l'étranger, où il est apparu qu'il est impliqué dans des dizaines d'affaires de détournement de fonds au cours de son emploi à Algérie Poste, à travers différentes wilayas du pays, en plus de son génie dans les affaires d'escroquerie, où il remettait à ses victimes des chèques sans provision pour l'acquisition de biens et de matériaux de construction, profitant de son influence et de sa fonction et il a été prouvé qu'il avait détourné environ 10 milliards de centimes de ses victimes pour la construction de projets de biens immobiliers à son propre compte. Suite à cela, le mis en cause avait été condamné par contumace par le tribunal criminel d'Oran à 10 ans de prison ferme après son évasion à l'emprise de la justice vers l'étranger, mais il s'est rendu après 10 ans de fuite.