Le cas des étudiants du département des Sciences de la Nature et de la vie de l'université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem notamment ceux des deux promotions de la filière des sciences infirmières fait de nouveau l'actualité à Mostaganem. Pour preuve, pas plus tard qu'hier matin, ces derniers au nombre de 195 sont sortis battre le pavé banderoles en main afin d'exprimer leur colère quant à leur avenir scolaire et professionnel qui reste encore ‘'flou'', et leurs revendications pédagogiques demeurent pour l'heure insatisfaites. La principale préoccupation de ces jeunes étudiants futurs infirmiers est la reconnaissance de leur filière au niveau des structures et établissements placés sous l'autorité du Ministère de la Santé. Inquiets de l'immobilisme des autorités concernées depuis leur dernière manifestation qui a eu lieu le mercredi 12 novembre 2014 dernier, au sein de l'Université de Mostaganem (ex-ITA), les étudiants concernés par cette situation reviennent à la charge pour essayer de « faire bouger les choses » d'après leur expression et réaffirmer leurs revendications. Rappelons que seules les universités de Mostaganem et de Béjaïa enseignent cette filière. Ainsi, la source de leur malaise trouve son origine dans la mauvaise prise en charge en matière de travaux pratiques qui ne sont pas assurés au niveau des établissements de santé, seuls les cours théoriques sont dispensés. Face à cet état de fait, ces futurs infirmiers, angoissés exigent la satisfaction de leurs demandes en matière pédagogique qui se résument en la réalisation d'un département spécialisé dans le domaine des sciences de la santé afin de poursuivre leurs études dans un climat de sérénité avec un encadrement convenable favorisant un enseignement théorique et pratique avec une prise en charge adéquate. Les protestataires se disent toujours négligés et marginalisés par la tutelle qui n'a encore rien fait pour trouver des solutions à l'impasse dans laquelle ils se retrouvent et qui perturbe leur cursus universitaire. Ces étudiants rassasiés de promesses de règlement de leur situation par les responsables de l'Université, ils veulent avoir des réponses actées et concrètes.