L'inquiétude qui grandit dans le milieu estudiantin, notamment au département des sciences de la nature et de la vie de l'université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem a poussé les 195 étudiants des deux promotions de la filière de sciences infirmières à solliciter un espace dans notre journal pour extérioriser leur ‘'peur'' pour leur avenir après la fin de leurs d'études. Selon un communiqué transmis à notre rédaction, ces jeunes étudiants en grève depuis mercredi dernier , sont, en effet, inquiets pour leur avenir du fait que leur spécialité n'est pas reconnue au niveau des structures et établissements placés sous l'autorité du Ministère de la santé à travers l'ensemble du territoire national. Ils déclarent, en outre, que seules les universités de Mostaganem et Bejaia enseignent cette filière contrairement aux autres wilayas du pays. D'autre part, ces étudiants déplorent la mauvaise prise en charge en matière de travaux pratiques qui ne sont pas assurés au niveau des établissements de santé, seuls les cours théoriques sont assurés. A cet effet, ces derniers, angoissés, demandent la réalisation d'un département spécialisé dans le domaine des sciences de la santé afin de poursuivre leurs études dans un climat de sérénité avec un encadrement convenable favorisant un enseignement théorique et pratique avec une prise en charge adéquate. Ces futurs cadres de la santé se disent négligés et marginalisés par l'administration universitaire qui ne fait rien pour trouver des solutions à ce problème qui perturbe la continuité de leur année universitaire. Pour rappel, il y a à peine quelques jours, des étudiants en architecture issus de cette même université ont revendiqué eux aussi l'obtention d'un agrément d'exercice d'activité relatif après formation et stage dont la durée n'excédant pas les 18 mois.