Les familles des 5 ‘'Harraga ‘'disparus, au large de Hadjadj ont contacté un groupe d'émigrés vivant en France afin de se rendre en Espagne pour connaître le sort de ces ‘'harraga'', selon des sources concordantes. Un émigré originaire de Hadjadj, se serait, même, déplacé en Espagne pour avoir des nouvelles de ces jeunes. Le phénomène de l'émigration clandestine a pris des proportions alarmantes en Algérie et particulièrement à la wilaya de Mostaganem où beaucoup de familles ont perdu leurs enfants et qui ne cessent de pleurer à chaudes larmes, car il a été enregistré pour la seule commune de Hadjadj un nombre de 68'' harraga'' en un seul mois. Dans ce contexte, les familles des 5 harraga, âgés entre 22 et 26 ans disparus dernièrement, demeurent toujours en attente de nouvelles de leurs enfants depuis lundi dernier, disparus tout près des côtes espagnoles et qui sont originaires de la commune de Hadjadj à Mostaganem, selon des sources concordantes. Il y'a lieu de rappeler que les 5 harraga disparus ont pris le large à bord de deux embarcations de fortune à bord desquelles se trouvaient 21 harraga, dont 16 ont été secourus par les garde-côtes espagnoles sur une distance de 80 km des côtes d'Almeria, et le sort de 5 autres demeure jusqu'à maintenant inconnu et que les chances de les retrouver vivants, restent minimes. Animées par le grand espoir de retrouver leurs progénitures, les familles des 5 ‘'Harraga ‘'disparus, répondant aux initiales de I.Y âgé de 22 ans , N.B âgé de 23 ans, S.A âgé de 23 ans, M.A âgé de 25 ans et H âgé de 26 ans, ont contacté un groupe d'émigrés vivant en France afin de se rendre en Espagne pour connaître le sort de ces ‘'harraga'', selon les mêmes sources qui ont précisé qu' un émigré algérien originaire de Hadjadj , répondant aux initiales de Y .A, et résidant dans la ville française de Tour , s'est déplacé depuis deux jours en Espagne pour suivre l'affaire, surtout que les émigrés originaires de la commune de Hadjadj ont toujours fait preuve de solidarité dans de nombreuses occasions avec les familles algériennes, qui faisaient face à des difficultés et des obstacles dans le rapatriement des corps de leurs enfants en Algérie, en raison des coûts élevés de transport des dépouilles ainsi que la lenteur des procédures. Les émigrés résidant à la ville de Tour se sont chargés de payer les coûts de ce transport, en plus d'accompagner les familles dans l'opération des tests ADN pour déterminer leur identité. Les habitants de la commune de Hadjadj, située à environ 35 kilomètres à l'est de la wilaya de Mostaganem, attendent avec impatience les nouvelles des 5 harraga.