La présidence de la République algérienne par la voix de son premier ministre, Abdelmalek Sellal, pourrait annoncer, la suspension de l'exploitation du gaz de schiste. Selon des sources, le président Bouteflika proposerait l'instauration d'un moratoire. Ce mercredi le premier ministre, Abdelmalek Sellal, se serait exprimé, sur deux sujets importants qui ne cessent d'électrifier le climat social et continuent de faire le cheval de bataille de l'opposition, il s'agit, notamment du gaz de schiste et la chute des cours du pétrole. M. Sellal , l'invité de « Hiwar Saa », une émission de la télévision nationale, aurait, au cours de cette émission, rassurer la population algérienne sur les craintes suscitées par l'exploitation du gaz de schiste qui a provoqué des manifestations dans le sud algérien, notamment à In Salah, et évoquera par la même occasion , les mesures prise par l'Algérie, en ce qui concerne la crise de la chute des prix du pétrole. Ce serait une façon de mettre fin aux trois semaines de contestations des habitants d'In Salah dans l'extrême sud algérien. Le mouvement de protestation initié par une Ong écologiste a rapidement été rejoint par une partie de la population de la ville qui critique le manque de données fiables sur l'impact sanitaire et environnemental lié à la production de ces hydrocarbures non conventionnels. Des manifestations se sont aussi déroulées dans les villes avoisinantes. De son coté, le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi affirmait, mardi, à partir de Mascara, que le gouvernement est actuellement en phase d'évaluation et d'étude technico-économique du projet d'exploitation du gaz de schiste. "Le gouvernement n'a pris à ce jour aucune décision définitive concernant l'exploitation du gaz de schiste et effectue actuellement une évaluation technico-économique de ce projet", a souligné le ministre à la presse en marge de sa visite d'inspection dans la wilaya.