Malgré la mobilisation d'une enveloppe financière d'un montant de 35 milliards de centimes pour la réhabilitation de la zone des activités industrielles de Fornaka, cette dernière continue de se distinguer encore et toujours par l'absence des commodités utiles à un exercice convenable de l'activité industrielle. Ce manque se fait sentir toujours et encore par les industriels qui grincent des dents et dénoncent déjà l'arrêt sans raison de la rénovation tant attendue de l'un des anciens parcs industriels de la wilaya. Créée en 1987, la seconde zone industrielle de la wilaya, sise à la commune de Fornaka, forte d'une superficie importante de 70 hectares, était destinée à répondre à un choix politique tendant à soutenir la relance industrielle en offrant aux entreprises publiques et privées du foncier, à des prix raisonnables, pour la création de nouvelle unités de production. Dix ans après, elle reçoit en 1997 la visite d'un groupe industriel saoudien qui a fini par installer un complexe industriel de 3 importantes unités de production chimique, dont la soude et le chlore et sa première unité privée de production de bitume, la Sarl « Hadj Hamou ». Quant au privé national, il ne s'est pas fait tant prier, il s'est intégré au sein de cette zone industrielle par la réalisation d'unités de production de bitume, de tubes en fibrociment et du pavé (Groupes industriels « Haddad », « Betchim » et « Bezaouch », ainsi que d'autres usines de production diverses qui sont en voie de construction. Malheureusement, certains de ces industriels n'ont point cessé de se plaindre et regrettent d'avoir opté pour cette zone qui reste à développer et qui doit présenter toutes les commodités pratiques pour l'exercice convenable de l'activité industrielle. M. B.M patron d'une unité de production de pavés et de bordures est très mécontent d'avoir investi des milliards de centimes au sein d'une zone industrielle où les coupures de l'énergie électrique demeurent fréquentes et intempestives et lui ont déjà occasionné la destruction d'équipements électroniques dont la carte mère de gestion d'un principal appareil de production, suite à une soudaine haute tension électrique et qui a été à l'arrêt depuis plusieurs mois. Il y a également le problème de l'eau qui est d'une qualité médiocre qui l'oblige à acheter par citerne une eau de bonne qualité pour la production du pavé. Un autre cadre technique de l'éclairage public qui fait défaut au sein de cette zone soulève à son tour le manque flagrant du transport public qui dessert la zone, les ouvriers sont obligés de marcher à pied quelques 3 kilomètres pour parvenir au lieu d'exercice. Un superviseur de l'unité de production de bitume expose une série d'autres problèmes que rencontrent les unités de production dont une partie de pistes non goudronnées qui sont embourbées depuis le début de l'hiver et devenues presque impraticables suite au lancement des travaux de réhabilitation, interrompues sans raison , l'absence de lignes téléphoniques, le manque du réseau d'assainissement qui ne dessert que la partie basse de la zone, et surtout le gaz naturel, qui demeure un des principaux éléments de l'activité industrielle . Tous ces industriels sont unanimes que la zone industrielle de Fornaka est promue à un bel avenir industriel, de par l'implantation d'une vingtaine d'unités de production dont quelques unes sont fonctionnelles et participent déjà à l'essor de la promotion de l'industrie et résorbent le chômage en offrant des certaines d'emplois aux jeunes. Mais tous, ils tiennent également à solliciter un peu plus de considération de la part des autorités concernées par la mise en place d'une entreprise de gestion de la zone industrielle, digne du nom pour l'amélioration des commodités d'un exercice normal de toute activité industrielle qui font défaut dont le gardiennage de la zone, la sécurité, l'éclairage public, l'approvisionnement suffisant en énergie électrique et en gaz naturel qui alimente déjà la commune, et dont les derniers travaux de rénovation les ont tous ciblés mais restent encore non fonctionnels.