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LA DIRECTION DES PME /PMI A BOUT DE SOUFFLE A MOSTAGANEM : Quand le directeur dit non au wali ?
Publié dans Réflexion le 31 - 01 - 2015

La question est de savoir sur quel critère la direction des PME/PMI émit un ‘'avis favorable ‘'à tel ou tel projet, si cet organisme qui prétend poursuivre une démarche dans l'intérêt public sans se plier à la demande de la wilaya, met en doute les instructions du wali,qui, semble plus inquiété que son directeur sur l'avenir du tourisme. La preuve, le wali a encouragé un investisseur et lui a donné sa parole publiquement et le directeur dit non. Un directeur qui dit non au wali et à l'investissement touristique, et qui ne lit pas le journal officiel de l'Etat Algérien, et qui ignore encore que le projet : relais routier-motel, est un investissement touristique, normalement doit plier bagage.Sauf que si monsieur Benbeda voit plus haut ! Explication :
Comment prétendre vouloir promouvoir l'investissement à Mostaganem lorsque la partie concernée, la direction des PME/PMI est hostile à la libre compétition ? En effet, cette politique de ‘'tout va bien'', qui depuis longtemps gère les mentalités de certains responsables à Mostaganem, a propulsé Mostaganem avec tous ses potentialités touristiques, environnementales, patrimoniales économiques..., et autres, au rang des wilayas où on enregistre le plus grosretard en matière de développement. L'exemple, se trouve dans cette affaire, que nous essayerons de la relater avec une simplicité pour que tout le monde comprennent le pourquoi, l'investissement ‘'croule'' à Mostaganem, sauf que les autres investisseurs chanceux ou bien encadrés sont bien récompensés !
Une moudjahida, veuve d'un grand moudjahid, interdite d'entrée et son dossier rejeté !
Mme Faroui Houria, moudjahida de la première heure, veuve d'un grand moudjahid, le dénommé Beldjillali Mahi, compagnon des chouhadas, commandant Ferradj, Biskri et les autres hommes qui ont libéré le pays pour que le directeur des PME/PMI s'assoit confortablement sur son bureau, a été sommée, de ne plus remettre ses pieds dans son bureau, avant d'émettre un rejet à son dossier.
Avant d'expliquer les détails et les dessous du rejet de son dossier d'investissement, il est nécessaire de faire connaitre la biographie de cette moudjahida et de son mari au directeur des PME/PMI.
Qui est cette dame ?
Mme Faroui Houria, aujourd'hui âgée de 75 ans, est une moudjahida, qui a servi la révolution algérienne dans le FLN.A, dans la wilaya 5, région 2, de 1958 à 1962 et elle était responsable de la collecte de fonds pour le commandement de l'ALN au niveau de sa wilaya. En notre procession, un reçu, signé par le commandement de la 4e région, wilaya 5, que cette vieille femme le garde toujours avec soins, atteste avoir reçu la somme de 7000 francs français des mains de cette dame (photo). Aujourd'hui, elle n'est pas la bienvenue chez ce responsable algérien. Tandis que son défunt époux, n'est autre que le grand moudjahid de la première heure , Beldjillali Mahi , qui a rejoint les rangs de l'ALN en 1956, emprisonné et torturé en 1957 en compagnie du chahid commandant Ferradj, et chahid Biskri, ancien joueur du ‘'Terradji El Moustaghanem'' le club du foot du FLN durant la révolution.
L'encouragement du wali de Mostaganem et les ‘'dés-encouragements'' du directeur des PME/PMI
Mme Faroui Houria,se voyant en âge avancée, elle a voulu faire quelque chose pour sa ville et pour son enfant. Ce dernier, déjà intégré dans le domaine de la restauration et l'hôtellerie, cette dame a jugé bon d'investir dans le domaine du tourisme. Ainsi, en 2005, elle dépose auprès des services de la PME/PMI ,un dossier accompagné d'une étude ficelée, concernant la réalisation d'un projet de ‘'relais routier-motel'' qui comprend , une station d'essence, un hôtel avec 160 lits, une cafeteria, un restaurant, un garage vulcanisateur, un garage mécanique, une piscine , un terrain de jeu , un parking et une salle pour les prières. Pour concrétiser son projet, elle propose quatre choix de terrain (deux sur la route d'Oran , un du côté du giratoire de Kharrouba ,et l'autre sur la route de souk Ellil). Le dossier trainera dans les tiroirs de la direction PME/PMI jusqu'à 2012 ! Et enfin une réponse, comme par miracle, elle vient de la direction des PME/PMI lui assignant, que les deux terrains se trouvant sur la route d'Oran et sur la route de souk Ellil sont classés comme hors zone d'investissement (courrier N° 25/12du 25/01/2012). Alors une autre question se pose : la dizaine d'usines, concessionnaires autos, restaurants et autres qui sont implantés sur ce terrain dit ‘‘hors zone d‘investissement'',qui les a autorisés ?
Devant cette ‘'Hogra'' qui ne dit pas son nom, et avec l'arrivée du nouveau wali, M. Maabed Ahmed, la vieille femme ne se laissant pas faire, décide alors de demander une audience auprès du wali pour lui expliquer son cas. Ainsi, le wali de Mostaganem l'a reçue dans son bureau en compagnie de son fils, et en présence du représentant de la direction PME/PMI, le 8décembre 2014. La parole était donnée à la plaignante, la femme explique son parcours de combattant auprès des services concernés et les difficultés qui étouffent son projet. Pied au mur, le représentant de la direction PME/PMI, voulant éviter l'embarras, il se cache derrière un nouveau texte de loi paru en 2013, c.à.d, huit ans après le dépôt du dossier de la plaignante, en soutenant son refus par le fait que cette loi exige le versement de 20 % de la totalité du cout du projet pour que ses services lui accorde un avis favorable. Devant cet état de fait, le wali de Mostaganem, convainc la dame et l'encourage à verser ces 20% tout en recommandant au responsable des PME/PMI , de l'accueillir dans son bureau, et d'accepter son dossier, avec la justification de son payement des 20% , tout en l'instruisant de confirmer devant les services compétents que les quatre terrains choisis sont étatiques. Avant la levée de l'audience, le wali a réconforté Mme Faroui Houria, en lui disant : autant que président de la CALPIREF je vais trancher sur la question personnellement. Ce geste encourageant de la part du wali, a incité la dame à suivre les instructions du wali au bout. En effet, elle s'est déplacée à la banque malgré son âge, elle a versé les 20% du cout du projet, et le directeur de la banque lui a remis une attestation validant son payement. Mieux encore, il lui a remis une autre attestation d'accompagnement de la banque pour financer les 80% du projet.
Quand le directeur refuse les instructions du wali ?
Dossier du projet en main, munie de l'attestation de versement des 20%, et l'attestation d'accompagnement bancaire, elle entre dans le bureau du directeur des PME/PMI, pour lui remettre les documents comme convenu lors des derniers pourparlers officiels avec le wali. Au grand dam de la dame, le directeur la reçoit avec unemine de colère, en lui rappelant qu'il n'était pas nécessaire de verser les 20%, car selon lui le versement ne sera qu'après l'obtention de l'avis favorable. En plus, lui fait savoir que son projet de relais routier-motel, est refusé car selon lui, il n'est pas classé comme un investissement touristique avant de lui rappeler :'' qu'à partir d'aujourd'hui je ne veux plus te voir dans mon bureau'' a couronné le directeur des PME/PMI, M.Benbeda , son audience avec cette moudjahida de 75 ans.
La sage femme a quitté le bureau de son ‘'bourreau'' non pas pour aller pleurer dans sa maison, mais pour prouver à ce directeur qu'il ne lit pas le journal officiel de la République algérienne, et que le projet :relais routier-motel, est bel et bien classé par Loi comme un projet d'investissement touristiqueet en plus avec deux étoiles. Effectivement, elle s'est adressée aux services de la direction du tourisme, avec un accueil chaleureux, les responsables de ce secteur, lui ont remis une copie du journal officiel. Dans un décret exécutif N°46-2000 en date du 25 mars 2000,paru dans le journal officiel dont une copie est en notre procession, nous lisons dans les articles 03,05et 13que les entreprises hôtelières sont classées comme suit : hôtel, motel ou station, résidences touristiques... etc, ainsi le projet de cette pauvre dame est classé deuxième sur la liste officielle des infrastructures touristiques. Donc,à quoi bon joue le directeur et pourquoi il n'a pas exécuté les instructions du wali, est-ce que de cette façon qu'on gère l'investissement ? Evidemment à voir le tourisme ‘'illicite'' des Sablettes, et l'état lamentable des zones industrielles et les faux investisseurs qui ruinent les banques, On réalisera pourquoi Mostaganem est au plus bas !


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