Deux résidents et trois internes ont été officiellement suspendus et interdits d'exercer au service de gynécologie obstétrique du CHU d'Oran situé sur le Boulevard Docteur Benzerdjeb, dans la cité ‘'Plateau''ce mercredi par le Directeur Général de l'établissement et ce, suite à une plainte déposée par un proche d'une malade admise au niveau de ce service, selon le journal de l'oranais qui a rapporté l'information. En effet, selon la source, les faits de cette affaire remontent à la nuit de mardi à mercredi quand les médecins de garde au niveau dudit service au niveau du CHU d'Oran aurait « refusé d'admettre une femme en provenance de la Commune de Sidi Ben Yebka et ont lui demandé de se rendre dans une maternité d'Oran Est » selon des sources bien informées, pour la simple et unique raison que ceux sont ces établissements qui sont réservés pour les malades en provenance des communes de l'Est de la wilaya, alors que son cas nécessitait une prise en charge en urgence, précisent les mêmes sources. Le cas de la malade s'est compliqué, et il a fallu l'intervention du directeur de garde pour qu'elle soit prise en charge à la maternité du CHUO. Un scandale, qui a amené un proche de cette malade à déposer une plainte. Ce dernier a campé sur sa position malgré le sit-in observé par des dizaines de résidents et autres internes devant le siège de la DG de l'hôpital d'Oran afin de faire revenir le premier responsable du CHU sur cette décision. Il est à signaler que la malade se porte bien ainsi que le nouveau né, nous apprend de la même source qui précise qu'en plus de cette mesure conservatoire, une interne a été immédiatement ouverte qui a débouché sur la suspension officielle des deux résidents et les internes interdits d'exercer au niveau de ce service ce mercredi par le directeur général de l'établissement.