Monsieur Hadj Mohamed Bousmaha, wali de Tiaret en visite à la daïra d'Oued-Lili n'a pas caché son mécontentement quant à l'avancement des projets relatifs au développement économique. Le premier à essuyer le boulet rouge du wali, c'était le chef de daïra d'Oued-Lili, lequel est arrivé en retard au premier point de visite à la localité de "Ghlal" qui a bénéficié de 30 logements ruraux groupés Le wali dira :"Vous n'avez aucun sens des responsabilités si j'étais à votre place et l'on remarque mon retard je rejoindrais mon domicile". Cette phrase était un signal que cette daïra s'appauvrissait au vrai guide. Et cela a été illustré lors de plusieurs escales de plusieurs projets en retard. A oued-Lili à l'exemple de 4 projets confiés à une entreprise qui a marqué un retard non justifié et cette situation a été bien loupée par monsieur le wali qui a débusqué le dysfonctionnement puisque l'entrepreneur en question est le président du syndicat des transporteurs. Une situation qui a laissé le wali dire ces propos: "Ecoutez je reçois des coups de téléphone, j'ai des amis entrepreneurs partout et je n'ai pas cédé et consciemment j'ai voulu que les enfants de Tiaret s'occupent eux-mêmes de leur wilaya mais à voir cette situation je laisse le commentaire à l'opinion publique". A Tidda une commune relevant de la daïra de Oued Lili c'est la vraie façade des dépassements une fiche technique bourrée d'anomalies et relative à des travaux de réfection de l'ex siège de la garde communale qui devra accueillir une maison de jeunes a fait sortir le wali de ses gongs et le P/APC ainsi que les services techniques ont été mis à nu, une marge de près de 6 millions de dinars a été détectée. Le wali dira à l'adresse du P/APC "c'est pas comme ça qu'on vole sa commune" et toujours à Tidda, le signal de l'alimentation en gaz de ville a fait bénéficier 440 foyers et l'autre escale qui a fait sortir Hadj Mohamed Bousmaha, wali de Tiaret de sa réserve et ce, à l'adresse d 'un entrepreneur de Chlef qui a manqué à ses longues promesses relatives à la réalisation d'une salle de sports au lycée de Sidi Ali Mellal: un retard de 6 mois est intolérable. Le réseau routier dans toutes ses tranches a suscité la grande ire du wali qui s'est manifesté avec un très grand mécontentement et dire à l'adresse des services du laboratoire LTPO ainsi que les services techniques et les responsables: "si je m'amuse à ouvrir des enquêtes votre place serait plutôt en prison ...à qui profite ce défaitisme? A Azioua une autre escale région frontalière avec la wilaya de Relizane et en vérité une localité coupée du reste du monde puisque traversée par la RN 90 le réseau téléphonique n'existe pas. Quelques citoyens en colère ont saisi monsieur le wali lui rappelant la nécessité de réalisation d'un dos d'âne puisque cette route a fait auparavant deux morts. Quatre projets consistants ont eu l'aval de monsieur le wali dont l'alimentation en eau potable et selon nos propres constatations les élus ont manifestement marginalisé cette localité. Nous y reviendrons.