L'énoncé du titre pourrait sembler une contradiction mais en réalité, il renferme en lui-même la logique du concept de développement hors-hydrocarbures prôné par le Gouvernement afin de relancer l'économie de la nation. Travailler dur et ne pas dormir sur ses lauriers ; telle est désormais la devise adressée au peuple pour atteindre l'indépendance alimentaire non encore acquise depuis l'Indépendance politique de 1962. Energie fossile des hydrocarbures et relance de l'économie pourrait être les deux faces d'une même monnaie. Aujourd'hui, avec la baisse drastique du prix du pétrole sur le marché mondial (le prix du baril du Weit Crude Oil atteint ce samedi 18 avril 2015 les 56.71 dollars) et notamment la prétendue crise des carburants dans certaines régions du pays, l'idée d'une nécessité d'un « électrochoc» dans le circuit économique national ressurgit avec insistance à l'heure de la mise en place d'une politique de rigueur budgétaire. Cet électrochoc pourrait bien être un prix aussi bas du baril, à 1 dollar par exemple, pour enfin pousser les dirigeants nationaux à libérer les forces créatrices vives de la nation et encourager davantage l'entreprenariat efficace dans les divers secteurs stratégiques de développement sociétal (économie, agriculture, santé, industrie, innovation, etc.) Pour que le projet de transition énergétique ne demeure pas un vain slogan, il faudra se réveiller avant qu'il ne soit trop tard et engager les mesures qui s'imposent en réanimant l'investissement dans les énergies renouvelables, l'alternative viable aux énergies fossiles et très polluantes. Car d'après certains analystes du marché des hydrocarbures : «La résorption de la surabondance de pétrole sur le marché pourrait prendre plus de temps que prévu, du fait notamment de l'accord sur le nucléaire iranien qui laisse présager une nouvelle hausse de la production, a estimé l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Le rééquilibrage du marché du pétrole, dont les prix se sont effondrés au second semestre 2014, pourrait n'en être qu'à ses débuts, avertit l'organisation dans son rapport mensuel d'avril sur le pétrole. L'agence basée à Paris souligne que la visibilité sur les perspectives du marché, loin de s'améliorer, a eu tendance à se réduire au cours des dernières semaines, du fait d'un environnement en constante évolution».