Réagissant aux rumeurs qui annonçaient la suspension de leurs fonctions des maires de Tazgait, Ouled Boughalem et Nekmaria, le Directeur de la réglementation et des affaires générales (DRAG) de la wilaya de Mostaganem a catégoriquement démenti les informations relayées par certaines personnes sur une prétendue décision du wali de Mostaganem, M Maabed Ahmed, de suspendre les P/APC sus cités. En effet, contacté par téléphone, le DRAG de Mostaganem dit être surpris par l'ampleur de la rumeur, au moment où c'est lui qui devrait être le premier au courant de telles décisions du wali. Le DRAG a néanmoins reconnu que ces APC sont en proie à des dissensions continuelles, liées à la gestion des exécutifs communaux. Préférant s'arrêter là, le DRAG nous a, par ailleurs, informés que toutes les décisions préfectorales sont classées dans un recueil au niveau de la DRAG et aucune décision n'est diffusée sans qu'une copie ne soit adressée à sa direction. Il est à rappeler que depuis la première suspension décidée à l'encontre du maire de Safsaf, il n'a eu que trois pareilles décisions, contre les maires de Kheir Eddine, Achaacha et Sayada. Le premier pour une affaire d'outrage à policier, le second pour faux et usage de faux et le troisième pour avoir laissé un commerçant ériger ‘'en toute impunité'' une baraque devant la maison d'arrêt de Sidi Othmane pour vendre des fruits. Cependant, certains articles de presse ont affirmé que le juge d'instruction près le tribunal correctionnel de Mostaganem a placé le président de l'APC d'Ouled Boughalem sous contrôle judiciaire. L'élu serait poursuivi pour son implication dans l'attribution « suspecte» de marchés d'ameublement et d'équipement scolaire. Les services de police seraient arrivés à découvrir que les deux épouses du maire de Ouled Boughalem et Achaacha étaient titulaires de registres de commerce de vente de meubles, mobiliers de bureaux et se faisaient attribuer des marchés, l'une dans la commune de l'autre.