S'il est vrai qu'au cours des dernières années, la wilaya de Tissemsilt a financé plusieurs projets dans le but d'améliorer le cadre de vie des citoyens et assurer le développement au chef lieu de la wilaya, il n'en demeure pas moins qu'une grande partie de cette ville reste dans l'expectative. En effet, cette grande partie, représentée dans le grand quartier Ed-derb n'a pas bénéficié de ce genre de projets qui puissent au minimum « cacher » les stigmates encore visibles de la pauvreté de la misère et de la marginalisation qui font le quotidien d'une population qui se sent lésée et marginalisée, pis encore, au milieu de l'anarchie qui y règne, la situation s'est dégradée davantage et l'absence de l'état est l'expression que veulent ces habitants transmettre à qui de droit, ils précisent qu'ils n'ont jamais cessé de demander aux responsables d'accorder une plus grande intention à l'un des plus grands et plus anciens quartiers de la ville qui forme à lui seul presque la moitie des habitants de Tissemsilt, avec le temps, ce quartier semble de plus en plus s'embourber dans les problèmes et le déficit est constaté à tous les niveaux, des milliers de familles y vivent depuis près d'un siècle dans des conditions vraiment déplorables et l'image la plus illustrative est celle de Hai Hacene, Hai Ghalem, Hai Halil, Hai Bentammar etc.… le nombre de décharges sauvages a prit une courbe ascendante et les services du ramassage ne se voient dans des rues que très rarement, à HAI HACEN, un monticule d'ordure qui dépasse les trois mètres de hauteur est toujours visible en plein centre des habitations, le même cas se trouve sur la route qui mène à la mosquée SALMANE ELFARISSI, à HAI GHALEM ou les ordures ont carrément envahi la route devenue quasiment impraticable depuis que les responsables avaient ordonné il y a quelques mois une grande opération de décapage, les vannes de l'eau potable sont ensevelies sous les ordures, et parlant de l'eau, ces mêmes citoyens s'interrogent sur la façon par laquelle est gérée la distribution, des rues qui ne voient l'eau qu'une fois tous les dix ou quinze jours alors que dans certains quartiers de la basse ville, l'eau coule quotidiennement, l'état des routes et des trottoirs est toujours lamentable au moment ou d'autres quartiers toujours de la basse ville ont bénéficié de plusieurs opérations d'aménagement et de réaménagement quant aux équipements et l'éclairage public, la situation est plus que critique, elle nécessite un vrai programme à la mesure des besoins dont souffre Ed-derb. Enfin, les habitants de ce quartier qui depuis les temps est resté dans les méandres de l'oubli réclament plus que jamais leur part de développement auquel ils estiment avoir droit et interpellent le premier responsable de la wilaya afin d'envisager un programme qui pourra extraire cette partie de la ville de sa misère et cet oubli qui a trop duré.