Promu au poste de ministre de la culture suite au dernier remaniement ministériel, le ministre de la culture, Mr Mihoubi constate, qu'au-delà des activités organisées par les institutions étatiques, différentes manifestations culturelles sont aujourd'hui au menu des sorties, qu'elles soient organisées par des associations ou même des librairies. En effet, M. Azzedine Mihoubi et lors d'un entretien accordé au quotidien en ligne TSA, a mis l'accent sur différents sujets traitant du domaine culturel. En outre, le ministre estime que « La culture se construit par la société et non par l'administration ». Ce dernier dit avoir « installé un groupe de réflexion » chargé d'étudier les moyens qui pourraient éventuellement dynamiser le domaine culturel, principalement celui du cinéma, le ministre de la Culture avoue que « la réouverture des salles est une nécessité, pas un choix ». Au sujet des salles de cinéma gérées par les APC, M. Mihoubi précise que certaines d'entre-elles sont passées sous la tutelle du ministère de la Culture alors que « d'autres sont gérées par des privés ou ont changé de vocation » tout en rappelant que celles reprises par le ministère semblaient intéresser « des investisseurs à l'étranger et algériens ». Toutefois, le ministre a mis l'accent sur le fait que la loi actuelle implique que 30% des films projetés dans une salle de cinéma déterminée doivent être « algérien », le ministre de la culture estime que les activités culturelles doivent être multipliées tout en insistant sur le fait que « Dans la nuit, les seules activités qui peuvent être organisées sont des activités culturelle : des concerts, des projections et des pièces ». Il est à noter que M. Mihoubi estime qu' « Il ne faut pas oublier que nous n'avons pas encore cette culture ». Toutefois, le ministre de la culture constate une réelle « utilisation culturelle de la rue », car toujours selon ses propos, « Il n'est pas nécessaire d'avoir une salle climatisée pour faire un travail culturel ».