Hormis le volet cinéma qui reste en deçà des attentes des professionnels, les activités culturelles et artistiques durant la dernière décennie ont connu une relance. L'opération 1001 livres déclenchée en 2008 et qui se poursuit jusqu'à présent est une vraie réussite est a donné une impulsion à cette activité en amont et en aval. Ces livres sont dans les étals des librairies, mais aussi dans les bibliothèques communales et scolaires. Il y a eu la mise en place de 119 festivals, l'ouverture du musée d'art moderne et contemporain et la publication, la création du musée de miniature, d'enluminure et de calligraphie. L'évènement «Alger capitale de la culture arabe», «L'année de l'Algérie en France», «le 2e Festival panafricain», la réception du village des artistes de Zéralda d'une capacité de plus de 2000 personnes. Ce qui a permis aux musiciens, compositeurs et troupes de théâtre de se produire. A ce sujet, la ministre a programmé de doubler au moins le nombre de festivals pour se situer au niveau des pays voisins. L'adoption et la mise en pratique de batteries de lois protégeant les sites historiques et archéologiques. Concernant le 4e art, la ministre de la Culture, Khalida Toumi, avait déclaré que «d'ici 2014, tous les chefs-lieux de wilaya doivent disposer d'au moins un théâtre et arriver plus tard à environ un théâtre par daïra. En matière de musique, plusieurs festivals et rencontres ont eu lieu, notamment la musique chaâbi et la musique andalouse où la ministre avait dit : «Mon rêve serait plus tard d'introduire la musique andalouse dans nos écoles.» Elle avait également précisé lors d'une conférence qu'elle était pour l'intervention de l'Etat dans la culture et non pas pour le tout-privé. Un schéma directeur a été tracé et touche la culture et les arts On peut également noter le réaménagement de la salle Sierra Maestra et Atlas et à la fin de cette année, on pourrait voir la réouverture des salles L'Afrique, l'Ouarsenis et Tamgout à Alger. La reprise du FDATIC, ce qui ne manquera pas de donner un nouveau souffle au cinéma, mais nous restons encore loin dans ce domaine pour atteindre une industrie cinématographique, car cela nécessite la réhabilitation des salles existantes, faire participer les sponsors et créer des traditions de manière à ce que le public redécouvre les salles obscures. Un schéma directeur aussi a été tracé et touche la culture et les arts. Il s'agit du patrimoine, un programme énorme qui concerne le classement d'objets, de sites, d'espaces, de villages et de quartiers, inventaire général des pièces, valorisation par la restauration... Le tourisme c'est avant tout la culture. Ces dernières années, nous avons constaté le retour des touristes au Sahara, grâce en grande partie aux festivals culturels qui se tiennent depuis une dizaine d'années, notamment à Tamanrasset, Djanet et Beni Abbes et qui attirent de plus en plus d'artistes du monde entier. Les recherches et les classifications dans le domaine du patrimoine immatériel commencent également à donner les résultats attendus. Comme on dit : «La culture c'est tout ce qui reste lorsqu'on a tout perdu.»