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Le maire et 3 responsables de la commune de Mostaganem limogés ACCUSES DE DILAPIDATION DES DENIERS PUBLICS ET DE DELIVRANCE DE FAUX PERMIS DE CONSTRUIRE
Ainsi, le nettoyeur communal communément appelé par les facebookers a été ‘'nettoyé' ce jeudi suite à sa mise en examen par la justice dans une affaire de dilapidation des deniers publics et son implication flagrante dans le scandale de délivrance de 3 faux permis de construire ! Le maire de Mostaganem a été limogé par le wali ce jeudi 3septembre 2015, suivant article 43 de la loi N° 11-10 du 22/01/2011 portant code de la commune publié au journal officiel du 03/07/2011. En effet l'article ci-dessus précité stipule :''que tout élu faisant l'objet de poursuites judiciaires pour crime ou délit en rapport avec les deniers publics ou pour atteinte à honneur ou ayant fait l'objet de mesures judiciaires ne lui permettant pas de poursuivre valablement l'exercice de son mandat électif, est suspendu par arrêté du wali, jusqu'à intervention de la décision définitive de la juridiction compétente.'' Ce limogeage de M. Mohamed Abdenour Belmiloud intervient suite à une affaire l'opposant à la justice pour le grief de dilapidation de deniers publics qui suit son cours au niveau du tribunal d'Ain Tedeles, lequel statuera sur son sort. Il est reproché également à ce dernier une autre affaire, dans laquelle sont aussi impliqués le vice-président de l'APC chargé de l'Urbanisme M. Tayeb Bey, également suspendu, ainsi que les directeur et chef de service de l'Urbanisme, respectivement M. Chaachou et M. Nourine, lesquels il a été mis fin à leurs fonctions. Cette affaire est aussi qualifiée de scandale ‘'communal'', elle concerne 3 faux permis de construire délivrés à un locataire d'une cafétéria à l'hôtel Royal, et dont le terrain communal est situé près de la stèle commémorative des Moudjahidine au niveau du plateau la Marine de Mostaganem. Il s'agit d'un terrain communal sur lequel se trouve une cafétéria louée 12 millions de centimes/mois, selon une délibération signée en 2004. Ce propriétaire de la cafétéria avec la complicité du maire et des responsables de l'urbanisme a voulu ‘'s'accaparer'' de tout le terrain de la cafétéria, en ce sens, il a demandé 3 permis de construire, à savoir : un pour la cafétéria, un autre pour la construction d'un hôtel sans aviser la direction du tourisme et le troisième pour la construction d'une salle des fêtes ( notons que la cafétéria louée par délibération, selon le cahier de charges, a été reconvertie en restaurant-pêcherie et n'a jamais servi de cafétéria) . Le permis de construire relatif à ces autorisations a été signé par le maire et co-signé par tout le staff de la direction de l'urbanisme de l'APC. L'affaire a éclaté suite à un simple contrôle routinier de la police au niveau du chantier en question qui était en construction et après vérification des documents permettant la réalisation de ce projet, il s'est avéré que les pièces présentées sont des faux basés sur des documents falsifiées. Une affaire qui a été mise à nu par le commandant de la police en l'occurrence M. Guendouz. Le Wali de Mostaganem sitôt informé, s'est déplacé sur les lieux et a ordonné une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire. Tout de suite des instructions ont été données afin de dépêcher une commission de la DRAG au niveau de l'Urbanisme afin de réquisitionner ainsi tous les dossiers et documents concernant la réalisation de ce chantier. Sur ce point, le directeur et le chef de service de l'Urbanisme ont été entendus par la police. Le maire sera entendu prochainement par la police sur réquisition du Procureur de la République. Pour revenir aux motifs de la suspension du Maire qui est accusé dilapidations des deniers publics, il devra aussi s'expliquer sur la délivrance de faux permis de construire.