Les usagers du transport par taxis qui habitent la région de Sidi Djillali au nord du chef-lieu de la wilaya de Sidi Bel Abbès endurent quotidiennement le calvaire de trouver un taxi pour atteindre leurs destinations, une situation nouvelle qui apparait puisque l'ensemble des taxieurs boycottent une partie de l'extension urbaine qui s'étale à longueur de vue, pour une seule raison : éviter les embouteillages. Cependant que des citoyens notamment des fonctionnaires, se trouvent face aux refus répétés des conducteurs de taxis à les conduire vers les cités du quartier de Sidi Djillali même en étant vide , au point que des « taxieurs » accélèrent à vive allure après avoir ralentis , une fois que la destination «Sidi Djillali » leur a été prononcée par le client, sans tenir compte de la fatigue endurée à attendre longtemps qu'un chauffeur de taxie animé de bonne foi exhausse son vœu à regagner son domicile après une journée de labeur. Cette situation suscite l'exaspération des familles de la région nord qui abrite plus que la moitié de la population de la ville du chef-lieu , à savoir que le Taxi est un moyen de voyage rapide trop sollicité par la population , pour échapper de l'effervescence et du casse-tête des bus , et pour assurer la réalisation des différentes tâches en leur temps , mais ce problème s'ajoute hélas au quotidien de la population de la région nord alourdi par les vicissitudes de la vie . Quelques conducteurs de Taxi disent fermement que c'est un droit légal de refuser la destination du client et de travailler à sa guise, puisqu' il s'agit de leurs propres véhicules, trouvant ainsi une excuse qui heurte la loi en vigueur, pour laisser des points d'exclamation chez les citoyens , qui ne trouvent pas quoi dire ,ou, qui est l'autorité responsable à mettre un terme à cette anarchie sans pareil. Par ailleurs, les syndicats des « taxieurs » et la direction de transport se trouvent accablé face à ce fléau trop répandu, car les chantiers de travaux de tramway de Sidi Bel Abbès lancé dans la région nord , et les opérations de creusement et la détérioration des chemins , ainsi que les embouteillages à longueur de journée demeurent parmi les raisons qui empêchent les taxieurs à refuser d'atteindre le quartier Sidi Djillali , une situation qui ne semble pas inquiéter les conducteurs clandestins qui foncent pour regagner le terrain que les « taxieurs » leur ont laissé.