En marge de sa visite de travail et d'inspection effectuée dans la wilaya de Médéa, le ministre du commerce, Bakhti Belaib a rassuré, sur la disponibilité du sucre sur le marché national, affirmant qu'il n'existait aucune pénurie de ce produit. "Il n'y a pas de pénurie du sucre, mais il s'agit plutôt d'une rumeur amplifiée et destinée à provoquer des tensions sur le marché", a expliqué le ministre. Les enquêtes effectuées par les services administratifs du ministère du Commerce, à travers plusieurs wilayas du pays, "ne font mention d'aucune pénurie de ce produit et confirment sa disponibilité auprès des grossîtes et commerçants de détails visités par ces services", a-t-il encore indiqué. Des propos corroborés par les commerçants, eux-mêmes, unanimes à reconnaître que les approvisionnements se font de manière régulière et qu'aucune augmentation n'est intervenue sur le prix d'achat ou de vente du sucre. M. Belaib a déclaré, dans le même contexte, que les stocks en "sucre roux", matière première dont est tiré le sucre destiné à l'usage quotidien, sont suffisants pour couvrir les besoins du pays pendant deux ans, évoquant, en outre, la matérialisation "prochaine" de nouveaux projets d'investissement dans ce segment d'activité. Des investissements, qui une fois fonctionnels, permettront de mettre à l'abri le circuit de distribution et d'approvisionnement du sucre de toute "perturbation" ou "dysfonctionnement" susceptible de profiter à la sphère spéculative, a-t-il expliqué. Le premier responsable du département du commerce a révélé, lors de sa visite du projet de réhabilitation du marché de fruits et légumes de Médéa, que des facilités seront accordées aux agriculteurs afin d'avoir un accès direct au circuit de vente légal, sans être contraint de passer par toute une chaine d'intermédiaires. Des instructions ont été données, dans ce sens, aux directions du commerce pour assurer aux producteurs un libre accès aux structures de ventes réglementées, en leur permettant de vendre directement leurs produits sur le marché, a indiqué M. Belaib, estimant qu'une telle démarche aura un impact non négligeable sur le pouvoir d'achat des citoyens, mais contribuera, surtout, à endiguer certaines pratiques spéculatives.