Le wali de Mascara engage un nouveau front pour s'attaquer aux délaissements des espaces verts à travers l'ensemble des villes. Dans l'après-midi d'avant-hier, il a programmé une sortie qui l'a mené au niveau de la forêt de Zakor, qui se trouve à quelques 3 km de Mascara et dépendant administrativement de la commune de Mamounia, elle aussi distante de 3 km du chef-lieu de la wilaya. La forêt de Zakor est composée de 13.354 ha, eucalyptus 828ha, pin d'Alep 6308 ha, cyprès 208ha et le genévrier 02 ha, recensés par les forêts. Ce bois est appelé à être réhabilité pour la bonne gestion, le wali trouve qu'il est nécessaire de trouver un investisseur. Un espace vert désigne, en urbanisme, tout espace d'agrément végétalisé (engazonné, arboré, éventuellement planté de fleurs et d'arbres et buissons d'ornement, et souvent garni de pièces d'eau et cheminements). L'expression est généralement plutôt employée aux espaces publics ou semi-publics. Le mot sous-entend une situation en milieu urbain ou péri-urbain, en tout cas en milieu construit. Beaucoup de gens cherchent à se retrouver dans la nature après ou durant des moments de stress intense. Ces retours dans la nature sont des stratégies d'adaptation qui semblent efficaces, selon un nombre croissant d'études démontrant que le contact avec la nature est bénéfique pour la santé, un effet bénéfique des arbres et espaces verts sur la santé des personnes qui les fréquentent, en particulier en termes de récupération de stress et fatigue. La création ou l'amélioration d'espace vert se fait de plus en plus dans une perspective de développement soutenable, et donc souvent au service des populations et lieux qui en manquent, pour des raisons sociales, sanitaires et écologiques, ce qui se fait de plus en plus. L'intégration de la biodiversité dans les espaces verts nécessite une formation initiale et continue des concepteurs d'espaces verts, mais aussi des équipes qui vont devoir les entretenir ou les surveiller et les animer. La double vocation sociale et écologique des espaces verts tend à se développer en recherchant plus de naturalité avec la gestion écologique et donc différenciée, la conservation de bois mort et d'arbres sénescents, la création de cheminements et de plans d'eau moins artificiels, l'abandon des pesticides, l'usage d'essences et d'espèces plus locales et moins horticoles et une plus grande tolérance à l'égard de la flore sauvage et spontanée, etc. Sans négliger les parcs historiques des centres des grandes villes, il apparaît nécessaire de considérer les friches, la nature banale et les zones vertes de périphérie où les enjeux pour la biodiversité sont également importants. Pour sécuriser les familles qui s'y rendent sur les lieux, une battue de sanglier est prévue dans les prochains jours, durant cette sortie il était également prévue la visite de certains ronds-points se trouvant au niveau des cinq pénétrantes, la réhabilitation de ces ronds-points prévoit la plantation de rosier, chrysantier, lantane, la santoline et le bougainvillier. L'Epic, cette entreprise qui fait de nos jours un travail de titan pour le nettoyage des quartiers et l'entretien des espaces verts vient de recevoir une subvention de 5 millions de DA qui sera consacrée à la gestion des espaces verts se trouvant au niveau de la ville de Mascara et 40 millions DA pour être répartis entre plusieurs villes dont les espaces verts furent vraiment dégradés suite au manque d'entretien par les APC comme le cas de la ville de Tighennif qui compte deux lacs séchés qui sont devenus des terrains à l'abandon enfermant tous les maux de la société. Après avoir visité le jardin Pasteur se trouvant en plein centre de la ville, donc le poumon de la cité de l'Emir, le wali a donné des orientations aux responsables concernés pour réhabiliter les lieux et leur rendre l'image d'antan. Au niveau du jardin Tifariti qui fut pendant un certain temps livré entre les mains des délinquants, le wali exige que ces lieux soient aménagés et bien gardés pour permettre aux familles de s'y rendre durant leur temps libre. En fin de visite, le wali a déclaré « Dans les grands axes, on a le suivi du poumon des villes et instaurer une bonne gestion, une section de nettoyage des quartiers et des espaces verts est mise sur pied, elle doit prendre en charge tous les espaces verts au niveau de l'ensemble des APC et le citoyen doit participer sans lui rien ne peut réussir pour le nettoyage on doit impliquer les associations, les chefs de quartiers, le citoyen doit participer, on compte dans un proche avenir créer des volontariats.