L'APC de Mostaganem fait encore parler d'elle. De nouveaux éléments parvenus au bureau des enquêteurs ouvrent les portes de l'enfer aux ex-élus de l'ancienne APC du mandat précèdent de 2007- 2012. Ainsi, la liste des personnes entendues par le juge (entre accusés et témoins), qui était jusque-là près de 26 individus, s'allonge avec l'entrée de nouveaux noms d'élus et fonctionnaires. La dernière affaire datée de moins d'une semaine et qui vient d'alourdir le fameux dossier de la gestion de la commune, sème la panique au milieu des ex-élus avec la convocation de l'ex-vice-président de l'urbanisme, durant l'ex-mandat électoral de 2007. L'enquête menée par la justice sur le scandale des dilapidations de deniers publics, délivrance de faux permis de construire et détournement de terrain s'étend au-delà de l'actuelle APC de Mostaganem, suite aux résultats de l'enquête policière sur la délivrance de faux permis de construire , qui aurait décelé un nombre très important de faux permis. Et l'affaire des faux permis du restaurant Royal, devant l'ampleur des autres ‘'faux'', ne représente que le un dixième de la grande escroquerie du siècle à la commune de Mostaganem. L'affaire d'une vente d'un terrain situé à la cité EL-Arsa, cédé à un activiste islamiste contre une somme d'argent, dénoncée par un citoyen par le biais d'une lettre adressée au wali a, en effet, ouvert les portes de l'enfer. Selon des sources, plusieurs terrains ont été détournés de la même façon au temps de l'ex-APC. En plus dudit terrain qui se trouve objet d'une enquête judiciaire, l'interpellation d'un ex-élu de l'ancien mandat électoral avec deux fonctionnaires de la commune, explique la volonté des chargés de l'enquête judicaire d'aller jusqu'au bout. Selon nos sources, c'est l'affaire des faux permis qui va mettre à nu tous les scandales fonciers dans la wilaya de Mostaganem. La main de la justice s'étalera jusqu'aux têtes longtemps cachés derrière les élus de l'APC et qui jusqu'à aujourd'hui demeurent intouchables. Le journal Réflexion, depuis des années n'a pas cessé d'alerter les instances concernées sur les détournements de terrains dans plusieurs coins de la wilaya, citant la mafia de l'ex-APC et l'ex-dirigeant de l'agence foncière. A ce sujet, le journal avait dénoncé l'affaire du détournement d'un terrain situé au quartier ‘'les Castors'', par un ex-maire au nom de sa mère. Ce terrain qui était réservé pour la réalisation d'une école coranique, selon le plan d'occupation du sol (POS), a été, avec la complicité d'autres élus, attribué par voie de délibération communale à cette dame , puis restitué par son fils (le maire) pour bâtir une belle villa , qui aujourd'hui fait coin au chic quartier des Castors. Rappelons encore, l'affaire d'un autre terrain d'une superficie de 185 m2, situé au rond-point de Debdeba, cédé sur une simple délibération communale en 2006 pour une somme minable de 21 mille dinars à un certains B.H.A. Ceci sans parler des logements et fonds de commerce, patrimoine de la commune, vendus sur un simple vote à main levée, au profit des gens qui payent bien... Affaire à suivre