La psychose s'installe, le stress plane et l'horreur s'empare de la population plus particulièrement celle des quartiers « Marlboro » et « Zgawe t ». En effet profitant de la défaillance de l'éclairage public et la dégradation avancée des rues et ruelles qui empêchent une intervention rapide des services de sécurité, ces malfaiteurs cagoulés agissent dans l'impunité puisque l'incivisme des citoyens nourrit aussi la complicité. Selon d'autres observateurs, la localité de Takhemaret connaît un véritable déficit en matière de services de sécurité, la commune recense plus de 35 000 habitants et le chef- lieu de commune dépasse 15000 habitants. Une commune aussi vaste et qui recèle un important potentiel économique devrait faire l'objet d'une révision de la carte sécuritaire en signalant que très peu de moyens sont mis à la disposition des services de police extra-muros. Par ailleurs, le taux d'exode rural à Takhemaret a connu une véritable hausse lors des deux dernières décennies, c'est peut-être la vraie cause du banditisme et des actes de violence à l'égard de la société, malgré le travail et la vigilence des services de sécurité, l'insécurité règne et impose son diktat. Un autre « couvre-feu »,diront certains qui sont sommés de regagner leur foyer aux premières lueurs de la nuit. Est-il utile de rappeler que la région frontalière avec Ouled Youssef (wilaya de Saïda) a été le terrain de beaucoup d'agressions à l'arme blanche et d'autres actes de vol .La responsabilité incombe à toute la population qui doit dénoncer les auteurs. Les moyens injectés par l'état dans cette grande commune sont très insuffisants. La D.G.S.N est vivement interpellée pour revoir la carte sécuritaire.