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SANTE : La solitude, est deux fois plus dangereuse que l'obésité
Publié dans Réflexion le 06 - 01 - 2016

En plus des conséquences psychologiques, l'isolement pourrait avoir des effets néfastes sur la santé physiologique, ce qui augmenterait le risque d'infections et de maladies chroniques. Alors que l'isolement était déjà connu pour jouer un rôle négatif sur l'état psychologique, il pourrait aussi endommager la santé de nos cellules, selon des chercheurs en hématologie, en psychologie et en neurosciences des universités de Californie et de Chicago (Etats-Unis). Leur étude est publiée dans la revue scientifique PNAS.
De précédentes études avaient déjà établi un lien entre sentiment de solitude et douleur, déprime ou fatigue. Mais ces nouveaux travaux vont plus loin : pour réaliser cette recherche, les scientifiques ont mesuré la concentration de molécules liées aux réactions inflammatoires dans des échantillons de sang de macaques et d'humains.
1-La solitude à un effet sur la santé
Résultat : lorsque l'individu était isolé ou exprimait des sentiments de solitude, le sang contenait une plus grande quantité de molécules inflammatoires. La solitude pourrait donc avoir un effet sur la santé car ces molécules altèrent sur le long terme le fonctionnement des cellules, augmentant le risque de maladies chroniques et de mortalité précoce. Les observations vont même plus loin puisqu'il semble que le sentiment d'exclusion modifie l'expression de certains gènes, notamment ceux qui codent pour la fabrication des globules blancs. Ces cellules jouent un rôle primordial de défense de l'organisme et leur altération entraînerait donc un bouleversement des réponses du système immunitaire. En conséquence, le corps se défend moins bien contre les bactéries et les virus qu'il peut rencontrer. Les personnes qui souffrent de solitude auront ainsi un risque plus élevé de déclarer des infections, pouvant aller du simple rhume à des infections chroniques plus graves..
2-La solitude est deux fois plus dangereuse que l'obésité
Des chercheurs américains se sont intéressés à l'impact du sentiment de solitude chez les personnes âgées de plus de 50 ans. Se sentir isolé augmenterait la pression artérielle, affaiblirait le système immunitaire et perturberait le sommeil. Le poids de la solitude causerait plus de dégâts que l'obésité, selon des chercheurs de l'université de Chicago, aux Etats-Unis. Le professeur de psychologie John Cacioppo, qui s'intéresse à l'impact de la solitude depuis près de 20 ans, et son équipe, ont mené une étude sur une durée de six ans auprès de 2 000 hommes et femmes âgés de plus de 50 ans. Les scientifiques ont présenté les résultats lors de la conférence annuelle de l'association américaine pour l'avancement des sciences. Se sentir coupés des autres peut faire monter la pression artérielle à des niveaux dangereux, augmentant les risques de crises cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux, tout en affaiblissant le système immunitaire et augmentant les risques de dépression. Le sentiment de solitude peut également perturber le sommeil, donnant une sensation de léthargie au réveil et entrainant souvent une prise de somnifères, ont ajouté les auteurs de l'étude. La quantité du sommeil reste la même, mais les réveils sont beaucoup plus fréquents car le corps des personnes qui se sentent isolées est en alerte pendant la nuit.
3-Notion de la retraite
Les personnes qui se sentent seules ont presque deux fois plus de risques de mourir que ceux qui se sentent utiles et entourés. "Une autre étude révèle que la solitude peut être deux fois plus mortelle que l'obésité", rapporte le site du quotidien britannique Daily Mail. D'après John Cacioppo, "nous avons des notions mythiques de la retraite. Nous pensons qu'en cette période, il faut quitter ses amis et sa famille pour déménager dans un endroit chaud et vivre heureux pour toujours. Mais ce n'est pas la meilleure des idées." Lors de la conférence, les chercheurs ont précisé que ce n'est pas l'isolement en soi qui est dangereux, mais le sentiment d'être seul. Il est donc possible de ressentir les effets néfastes de la solitude même lorsqu'on est entouré par sa famille. Ces résultats sont préoccupants car en France, plus de cinq millions de personnes souffrent d'isolement. A l'origine de ce comportement, un manque d'estime de soi et de confiance en soi. On ne se trouve pas bien, pas à la hauteur, etc. Pour vaincre cette timidité des conseils de spécialistes pour franchir cette barrière invisible
4 conseils pour être plus sociable
On sourit aux autres : Aussi cliché que cela puisse paraître, un sourire appelle un sourire et inspire un sentiment agréable, rassurant. Et l'on s'adressera toujours plus facilement à quelqu'un de bienveillant.
Autre moyen efficace d'attirer la sympathie : regarder dans les yeux. Une attitude qui permet de capter l'attention et les émotions de son interlocuteur, de mieux le cerner aussi. Et c'est un excellent exercice pour devenir moins timide (si, si) et cultiver l'optimisme !
On s'adresse la parole : Simple et efficace : adresser la parole à un maximum de personnes dans la journée. Pour les spécialistes, tout est une question d'entraînement et plus on aborde de gens, plus c'est facile. Elle conseille aux plus timides de commencer par des banalités et de s'exercer à l'arrêt de bus ou dans la file du supermarché. Très vite, on réalise que la plupart des gens sont contents qu'on leur parle, même de petites choses anodines comme "la pluie et le beau temps".
On est attentif et à l'écoute : On commence par laisser l'autre s'exprimer, sans lui couper la parole. En psychologie, c'est ce qu'on appelle "l'écoute active"**. Une façon de mieux connaître son interlocuteur, ses goûts, ses envies... En retenant un prénom, un détail, on peut se démarquer de manière sincère et sympa. Cela ravive aussi la curiosité de découvrir de nouvelles personnes, d'autres façons de voir les choses...
On entretient la relation que l'on a créée : Maintenant qu'on sait sourire, faire le premier pas et écouter, on saura plus facilement comment se comporter avec ses nouvelles ou futures connaissances.
Sans tomber dans la flatterie, complimenter est un acte apprécié de tous, du moment que c'est fait avec sincérité. Et puis surtout, éviter les sujets de conversation négatifs (critique, jérémiades) ou qui fâchent (politique, religion). Enfin, ne pas hésiter à inviter et solliciter les autres, précise notre expert, sans attendre que ça vienne systématiquement d'eux.
5-Trois trucs pour mieux gérer ses émotions
Rougeur, pâleur, voix qui tremble, mains moites... La gêne se manifeste sous différentes formes chez les personnes timides. Heureusement, il est possible de contrôler ses émotions. Françoise Dorn, psychothérapeute, vous donne quelques techniques.
1-Relativiser avec la décentration positive : Une personne timide a tendance à se centrer sur elle-même et ses émotions. Le problème, c'est que cela donne un véritable cercle vicieux. Si elle se met à rougir, le fait de savoir qu'elle rougit renforce un peu plus son malaise et ... son rougissement. La décentration positive permet de s'extraire de cette situation d'inconfort. "Si la personne timide porte son attention sur l'extérieur, elle fera moins attention à elle et arrêtera de faire la chasse à ses imperfections", précise Françoise Dorn.
Par exemple, si on est en réunion et qu'on se sent mal à l'aise, on va focaliser son attention sur ce qui se passe dans la pièce (comment un collègue est habillé, un élément du décor) ou on va regarder par la fenêtre. "La décentration pousse à être dans l'instant présent. C'est une manière d'éviter de guetter le moindre truc qui ne va pas chez soi.
2-Se relaxer avec la respiration carrée : Les exercices de respiration se révèlent très efficaces pour se détendre et ne pas se laisser submergée par ses émotions. La respiration carrée puise ses inspirations dans le yoga. Elle consiste à respirer en quatre temps au lieu de deux, comme on le fait habituellement : j'inspire sur le premier temps ; sur le deuxième temps je bloque ma respiration, sur le troisième temps j'expire et sur le quatrième temps je bloque à nouveau ma respiration. "On peut faire de cinq à dix respirations carrées afin de faire baisser la pression et calmer ses émotions", conseille d'un psychothérapeute.
3-Inspirations profondes :On sent la peur monter en nous ? On prend trois inspirations profondes et on laisse venir à notre esprit le souvenir de la dernière fois où on s'est senti parfaitement bien et joyeuse. On revoit le lieu, le décor, les couleurs, les personnes, le contexte. On entend les bruits, les paroles. Et on ressent les sensations dans notre corps : notre cage thoracique se libère, on sourit, l'énergie rejaillit. L'appréhension s'éloigne peu à peu.
Vous arrivez à contrôler vos émotions ? C'est le moment de passer à la prochaine étape : s'entraîner à être moins timide.
6-Trois astuces pour oser plus
1- On fait un hit-parade des situations angoissantes : Cerner vos peurs et identifier les situations qui nous intimident est essentiel avant de se mettre en situation. Pour les trouver, on dresse un hit-parade des moments qui nous font peur en les hiérarchisant sur une échelle de 1 à 10. Le niveau 1 étant le degré le moins anxiogène, le niveau 10 le plus anxiogène.
2-On s'expose graduellement : Une fois qu'on a fait ce classement, on commence à s'exposer en se confrontant à la première situation. Si on a peur d'aller demander une baguette de pain "pas trop cuite" à la boulangère, on s'entraîne à le faire jusqu'à ce que ça coule de source. C'est prouvé, plus l'exercice est répété plus il devient facile. "Faire et refaire diminue l'anxiété", assure Françoise Dorn, psychothérapeute et co-auteure du Cahier d'exercices pour être bien dans sa peau. Une fois que l'on ne craint plus la boulangerie, on s'attaque à la deuxième situation dans l'ordre de son hit-parade. Comme le rappelle Françoise Dorn, "chaque jour offre une merveilleuse opportunité pour s'affirmer".
3-On écoute et on pose des questions : Se montrer à l'écoute, interroger et reformuler est une démarche pénible pour quelqu'un de timide. Par exemple dans une réunion de travail, plutôt que de rester en retrait, on demande à un collègue de préciser sa pensée ou on pose une question tout haute (qu'on se pose d'habitude tout bas). Questionner, cela passe aussi par demander des nouvelles à une personne que l'on croise tous les jours sans lui adresser la parole (un voisin, l'épicier...). Juste un "comment allez-vous aujourd'hui ?" suffit si on ne connaît pas bien la personne. "Prenez bien le temps d'écouter la réponse, et accompagnez toutes vos démarches d'un heureux sourire, heureux parce que vous vous sentez progresser", précise un spécialiste.


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