Alors que la justice enquête sur le maire de Safsaf qui serait accusé de dilapidation des deniers publics et de passation illégale de marchés publics non conformes à la réglementation en vigueur, sept élus sur les 14 membres de l'APC ont rendu public un communiqué de presse, demandant au wali de Mostaganem de suspendre le maire de Safsaf, conformément à l'article 43 du code communal qui stipule que tout élu poursuivi en justice devrait être suspendu de sa fonction, en attendant le verdict final du tribunal compétent . Dans cette affaire, les sept élus,-rédacteurs du communiqué adressé au wali dont le journal Réflexion détient une copie-, parlent de l'implication du président de l'APC dans plusieurs affaires de passation douteuse de marchés publics .Ils citent à titre d'exemple, la violation des obligations prévues dans le code des marchés, en ce qui concerne l'adjudication du souk hebdomadaire, l'opération de distribution du couffin de Ramadhan et plusieurs autres projets de développement, selon les mêmes élus. D'après les mêmes sources, l'adjudication du souk hebdomadaire se serait faite de gré à gré, et la délibération a été rejetée par la daïra. Notons que le chef de la daïra de Bouguirat (la tutelle) nous a révélé, lors de son dernier entretien avec Réflexion dans son bureau, qu'il a alerté l'ex wali par le biais d'un rapport détaillé sur des faits sombres dans la gestion de cette commune, mais en vain. Pour rappel, la comparution du P/APC devant les instances judiciaires du tribunal d'Ain Tédelès, n'est pas la première, puisqu'il a été condamné à une année de prison par le tribunal de Mostaganem pour une affaire d'entrave des procédures règlementaires de l'embauche, puis innocenté par la Cour de justice après son pourvoi en cassation , il a recouvré le droit de réintégrer son poste de P/APC .