Le président de l'Association des banques et établissements financiers (Abef), Boualem Djebbar, a affirmé sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, que les banques disposent, désormais, des instruments réglementaires et juridiques pour démarrer, «dans quelques jours», l'octroi des crédits, précisant, toutefois, que chacune d'entre elles est en droit de définir ses conditionnalités. Il a fait savoir que l'économie ne pose pas de problème malgré la baisse des recettes pétrolières qui connaissent une chute drastique. Boualem Djebbar affirme que ce financement a poursuivi sa croissance et rappelle que sur les 8 000 milliards de dinars mobilisés à cet effet, 800 milliards ont été débloqués au cours du premier trimestre de 2015. Selon lui, ce financement va se poursuivre sans à-coup, les banques disposant de la capacité de recourir aux ressources des ménages et des entreprises déposées auprès d'elles. Quant à la bancarisation de l'argent aux mains des opérateurs informels, il ne donne pas des chiffres sur les dépôts réalisés à ce jour, mais il déclare que l'opération se déroule «dans de bonnes conditions», ajoutant que l'obligation des paiements par chèque s'est, à ce propos, soldée par des effets «positifs».