Les intérêts divisent les élus de l'A.P.C de Takhemaret, et les échanges d'accusation font rage, cela en dépit des missions de « bons offices » menées par certaines personnes influentes tambour-battant, et le bouillonnement discret et qui a chahuté les coulisses, s'est « férocement » révélé lors des débats qui ont lieu en concomitance avec l'approbation d'une délibération qui a permis à l'opinion publique de voir la vraie identité des élus, qui un jour ont été appelés à servir la collectivité locale et à redynamiser le cours du développement communal. Ceux-là même qui lors des campagnes électorales avaient promis aux citoyens des merveilles et avaient même avancé de rendre la commune « un havre de paix », et un paradis, mais à voir ce qui se passe au sein de l'assemblée populaire communale, la commune de Takhemaret se trouve entre chaos et incertitudes, et loin d'un pessimisme suffocant ou d'un alarmisme tendancieux, « Réflexion » et en exclusivité s'est rapproché du P/APC, Mr Derrouiche Kadda qui nous dira : « J'ai convoqué tous les membres de l'A.P.C en vue de débattre 15 points dont 8 approbations de marchés, 2 projets dans le cadre de l'autofinancement (budget communal) en signalant que ces projets ont été déjà débattus lors d'une délibération antérieure, et cette séance a été prévue pour l'approbation des ordres de service en vue de les délivrer aux entreprises pour procéder aux travaux et j'étais surpris de voir 7 élus se retirer et ont refusé de signer la délibération. Ces 7 élus se sont retirés parce que j'ai refusé catégoriquement de servir leurs intérêts personnels et les exemples ne manquent pas'', a-t-il accusé. Avant d'ajouter : ‘'il faut jouer au clair... et en voilà le vrai ‘'carton rouge'' ; un élu m'a exigé un poste titulaire pour son beau-frère, une élue a demandé un logement pour son propre fils, et un autre m'a exigé de le désigner à la tête d'une commission, et j'ai refusé puisque d'autres projets en tiennent la latitude''. Et malgré que ces 7 élus se sont retirés, la délibération a été signée par la majorité composée de 10 élus selon l'article 54 du Code communal, ces 7 élus, faudrait-il rappeler qu'ils ont refusé 2 projets dont a bénéficié la Commune et qui ont été programmés selon un arbitrage opéré par Mr le wali, et ‘'il s'agit de l'extension de la structure de biométrie ainsi qu'un projet d'éclairage public ciblant les localités de Guertoufa, Bounouel, Merouane, Degdag, Kariet Merzoug et Das Benbrahim'', conclut le P/APC, Derrouiche Kadda, et de leur côté, les élus contestataires voient autrement les choses, à l'exemple de Mr Kada Abdelkader, élu P.T qui dira : « Le wali a toujours mis l'accent sur les projets de priorité, or l'on assiste à autre chose et nous devons procéder à la rationalisation des dépenses, un volet qui a été toujours violé par le P/APC à l'exemple de 2 projets qui ont été parachutés... » Un autre élu, Mr Kaoubaâ Mostefa, nous dira : « On ignore qui censure nos demandes d'audience à Mr le wali, nous avons adressé 6 correspondances sans suites où nous avons dénoncé les abus et les dépassements du P/APC qui prend des décisions unilatérales et ferme tous les canaux de communication » et à l'heure où nous mettons sous presse, un climat d'impasse frappe aux portes de l'APC de Takhemaret.