A l'occasion du Premier Forum d'affaires algéro-émirati à Abu Dhabi, le projet d'une usine pour la transformation et la production d'acier, mené par deux groupes privés des deux pays, doit entrer en production à Relizane en 2018, a rapporté hier le site Algérie Eco, d'après les initiateurs du projet. En marge du premier forum d'affaires algéro-émirati sui s'est ouvert, hier , dimanche à Abu Dhabi, avec la participation de plus de 400 entreprises des deux pays, en présence du ministre de l'Industrie et des mines, Abdessalam Bouchouareb, du ministre émirati de l'Economie, Sultan Bin Saeed Al Mansouri, le groupe algérien Bellazoug, spécialisé dans le bâtiment et l'importation des matériaux de construction, et le groupe émirati Bidewi Group, producteur et commerçant de matériaux de construction, se sont mis d'accord pour un partenariat autour d'un projet de réalisation d'une usine d'acier d'une valeur de 300 millions de dollars. 51% du capital sera alors détenu par la partie algérienne tandis que la partie émiratie détiendra 49%. En effet, le groupe privé algérien Bellazoug, spécialisé dans le bâtiment et l'importation des matériaux de construction mais aussi le tourisme, et le groupe émirati Bidewi Group, producteur et commerçant de matériaux de construction, sont partenaires autour de ce projet d'une valeur de 300 millions de dollars. 51% du capital sera alors détenu par la partie algérienne tandis que la partie émiratie détiendra 49%. Le démarrage de l'usine s'effectuera en 4 étapes. Une fois mise complètement en service, l'usine produira les dérivés et structures métalliques nécessaires pour les travaux publics et la construction, avec une capacité annuelle de plus d'un million de tonnes. Cela devrait permettre la création de plus de 2000 emplois directs. La cible première visée reste le marché dit « local » mais elle peut se diriger vers l'export une fois la demande locale satisfaite. En effet, pour rappel, l'Algérie consomme près de 12 millions de tonnes d'acier par an dont 10 millions de tonnes proviennent de l'importation. Le manager du projet, Massimo Pellegri, a soutenu que l'Algérie reste un des rares pays qui offre « des opportunités d'investissements au moment où la plupart des pays sont en situation de récession ». Dans un autre contexte lors des travaux du forum, M. Bouchouareb a profité de cette occasion pour exposer les opportunités d'investissements offertes par l'Algérie en rappelant que la Constitution amendée accordait une place importante à l'économie et qu'un nouveau code d'investissement était en cours de finalisation .Le ministre émirati a partagé les idées de son homologue algérien et a affiché l'intérêt de son pays au marché algérien notamment dans les secteurs de l'industrie, des énergies renouvelables et de l'agriculture. Il a également exprimé la détermination de son pays à booster les relations économiques entre les deux pays.