Le juge d'instruction, près le tribunal de Theniet-El-Had à quelques 110 km de Tiaret, a ordonné la mise en détention préventive, un peu tard dans la nuit, de 14 personnes, dont l'ex-chef de daïra, M. Fichouche Rabie, actuellement en poste, dans la wilaya de Sétif, le P/APC déchu, d'obédience R.N.D, 2 cadres de l'APC, le S.UC.H, le S.T.P, 6 élus et 3 fournisseurs. L'effet de cette décision a été bouleversant, dans plusieurs milieux et a été taxé de scandale du siècle à Tiaret. Au niveau de l'APC, qui ressemblait à un cimetière, l'on avance la thèse de la démission collective, tout à signaler que le reste de la majorité, serait placé sous contrôle judiciaire et cela après de longues auditions de 160 personnes impliquées, dans une grande affaire de dilapidation de deniers publics. Certains observateurs n'excluent pas d'autres rebondissements, dans ce scandale qui a laissé plusieurs milieux pantois, puisque celte affaire est étroitement liée, aux préparatifs de la visite du président de la république, à Tiaret, une visite qui n'a jamais eu lieu, et qui a ouvert l'appétit à certains affairistes, bien introduits dans les rênes de cette ville. En effet, l'ex-wali, M. Brahim Merad, actuellement wali de Boumerdès, aurait désigné l'ex-chef de daïra, M. Fichouche Rabie, actuellement en poste, dans la wilaya de Sétif, à la tête d'une commission, dont la tâche serait, de préparer la visite du président de la république, et à cet effet une enveloppe de 53 milliards de cts, avait été dégagée par les pouvoirs publics et « l'abracadabra » dans la gestion de cette coquette enveloppe, a pris le dessus puisque le facteur temps a contraint les gestionnaires de cette enveloppe, à d'autres procédures comme, le gré à gré ne répondant guère, aux normes régissant les marchés publics, et l'on croit savoir, que les correspondances dans ce sens, ont fui le flux entre les décideurs et les exécutants, mais rien n'exclut « l'auteur de la Tchippa ». Dans de telles affaires, qui ont produit ce véritable scandale au sein de l'opinion publique, faudrait-il le rappeler, attendait impatiemment, la riposte de la justice sachant que la lutte, contre corruption menée par son excellence le président de la république, et les services de la D.R.S, a porté ses fruits et Tiaret fera objet d'une véritable conquête en raison de l'influence de certains « lobby », qui font main basse. L'historique de ce scandale trouve ses origines lorsque certains élus mécontents ont remis un retrait de confiance au P/APC, M. Omar Bekki, d'obédience RND, et sur la totalité de 23 élus, 18 élus ont signé ce retrait, le blocus a atteint son summum et l'on a assisté à un véritable conflit bourré de dessous, et devant ce blocus, M. Hadj Bousmaha a exigé l'ouverture, d'une enquête administrative, qui a été concluante et a abouti, à la suspension du P/APC, pour que l'enquête soit diligentée, par les services de police judiciaire, relevant de la sureté de wilaya de Tiaret, qui ont déployé toutes leurs compétences, pour mettre le doigt sur les zones d'ombre et remettre le dossiers bien ficelé, à M. le procureur général près la cour de Tiaret, lequel a désigné le tribunal de la Thniet El Had, pour un tel jugement, en raison de la qualité du P/APC résidant à Tiaret, en rappelant que le juge d'instruction, a décidé ce 20-01-2010, la mise sous mandat de dépôt des 14 personnes, en attendant leur prochaine comparution, devant le même tribunal, et compte tenu des auditions très avancées, cette affaire de dilapidation deniers publics, verra d'autres proportions, puisque 18 milliards de cts font objet d'une expertise très approfondie. Par ailleurs, l'on apprend de bonne source que deux experts judiciaires, ont été dépêchés par le procureur général, pour des missions bien déterminées, au sein de l'APC de Tiaret, depuis près d'une semaine et d'autres élus, ne sont pas à l'abri. L'actuel wali, M. Bousmaha, a bien fait de débusquer ce dossiers explosif, pour récupérer l'argent de l'état.