Après un mois de Ramadhan très mouvementé, la ville de Mostaganem redevient une ville morte dès la tombée de la nuit, les soirées jusqu'à l'aube et les magasins qui ne baissent pas les rideaux, étaient une dynamique momentanée qui a pris fin avec l'annonce de L'aid El Fitr. En dépit de la réputation de Mostaganem une ville qui ne dort jamais .Mostaganem renonce à la vie nocturne, habitude des citoyens d'un côté et manque de sécurité et de moyens de transport de l'autre. Des commerçants rencontrés à la veille de l'Aid , tout en affichant leur peine de ne pas pouvoir travailler tard durant la nuit, après le Ramadan ,nous ont quand même assuré qui' ils sont prêts à être le maillon fort d'une nouvelle stratégie, dont nos responsables veulent instaurer pour faire revivre nos villes "by night". J'aimerai bien que les soirées nocturnes du centre-ville soient aussi vives que celle de la salamandre qui ne dort vraiment pas durant ce trimestre d'été ,mais nous en tant que commerçants , nous devons suivre l'affluence des citoyens si eux ,renoncent à la vie nocturne donc nous on a rien à gagner en restant ouverts dira un propriétaire d'un magasin de parfumerie au niveau de la rue Khemisti. Selon des sociologues, les citoyens ont pris cette habitude de rentrer chez eux dès que la nuit tombe depuis les années 90 et la décennie noire beaucoup de choses ont changé négativement puis au début des années 2000, le centre ville est devenu un ring pour les gangs qui semaient la terreur avec les agressions ce qui a ancré le sentiment de la peur et la prudence chez les mostaganémois. Par ailleurs, le manque de transport vers les lieux commerciaux rajouté de la tristesse à un centre-ville égayé le jour et triste le soir aux décideurs donc de remédier à ces lacunes en appuyant les taxieurs par les bus de l'entreprise étatique ETUM afin que le service soit bel et bien assuré convenablement, En attendant un changement de régime , la ville se met en ,mode Black-Out dès les premières heures du crépuscule ,les magasins ferment ,les passants se font rares, l'ambiance se dissipe et Mostaganem refuse de vivre au nocturne préférant se replier jusqu'à l'aube. Les responsables eux n'ont pu obliger les marchands de laisser leurs rideaux levés puisque en premier lieu il n'y a pas eu de dialogue mais aussi les points négatifs qui contraignent les mostaganémois à rentrer chez eux sont toujours là des maillons qui font de Mostaganem une ville morte en dépit de sa réputation.