Les expertises effectuées par l'Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui (INCC) ont confirmé que les ossements retrouvés au village Mechrek d'Aït Toudert, dans la daïra d'Ouacifs, appartenaient à la petite Nihal Si Mohand, a déclaré jeudi le procureur de la République près le tribunal des Oaucifs, Fodhil Takharoubt. En ce jour, malheureusement, nous avons reçu les résultats des analyses ADN faites par des spécialistes de l'Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui sur les objets retrouvés sur la scène du crime à Aït Toudert, qui confirment qu'ils appartiennent à Si Mohand Nihal", a-t-il annoncé lors d'une conférence de presse. "C'est tout ce que nous pouvons déclarer pour le moment concernant la disparition de la défunte et les premiers résultats de l'enquête qui se poursuit sur le terrain", a-t-il indiqué, affirmant que tous les moyens humains et matériels sont mobilisés dans le cadre des investigations qui se poursuivent actuellement et que les différents services de sécurité ainsi que les autorités judiciaires font de leur mieux pour éclairer l'opinion publique sur cette affaire. Il a ajouté que ces services "informeront en temps opportun la famille de la victime, la presse et l'opinion publique sur l'évolution de l'enquête et le travail des équipes de recherche et d'investigations sur le terrain". Le procureur de la République a rappelé que la petite Nihal avait disparu le 21 juillet dernier alors qu'elle se trouvait devant le domicile familial au village Aït Abdelouahab, dans la commune d'Aït Toudert relevant de la daïra des Ouacifs et qu'un plan national a été actionné juste après la plainte déposée par ses parents pour faire face à la situation. Des moyens humains et matériels importants ont été mobilisés dans le cadre de ce plan national pour aboutir à un dénouement rapide de cette affaire, a-t-il encore signalé. Après quelques jours de travail sur le terrain, des indices ont été retrouvés par les éléments de la brigade de recherche et d'investigations de la Gendarmerie nationale qui travaillaient sur le terrain, dont des ossements et une robe tachée de sang qui ont été transférés à l'Institut national de criminalistique et de criminologie pour analyse, a-t-il tenu à rappeler. Il a expliqué, au terme de la conférence de presse, que "la gravité de l'affaire et l'obligation de discrétion dans le déroulement de l'enquête" l'empêchent de donner d'autres détails à l'heure actuelle.