Après le poisson bleu, en particulier la sardine qui a presque disparu du plat du consommateur de la wilaya de Tissemsilt, c'est au tour des viandes blanches de tourner le dos au citoyen à la bourse moyenne particulièrement en ces jours d'été. Les bouchers eux-mêmes n'arrivent pas à expliquer cette soudaine augmentation des tarifs. Les prix des viandes blanches connaissent ces derniers jours une fluctuation permanente sur les marchés. En effet, ces derniers temps se sont singularisés par une variation brutale des prix du poulet de la dinde et des œufs. C'est ainsi qu'au niveau de la plupart des marchés et autres boucheries de quartiers des marchands de viande affichent des prix divergents. "Entre 380 DA et 420 DA le kg de poulet et entre 700 et 750 DA le kg d'escalope de dinde. Quant aux œufs, c'est entre 280 et 300 DA la tablette et malgré toutes les lois et dispositions mises en branle pour lutter contre les hausses des prix injustifiées et injustifiables particulièrement la vente des volailles, certains continuent de faire la loi à leur manière. Le certificat de bonne santé de la volaille et la validité de ce certificat ne sont que des futilités précisément en ces derniers temps ou après la hausse du taux de mortalité dans les deux mois passés a engendré une hausse des prix du poulet, selon les spécialistes du domaine, ces pertes se sont directement traduites par une flambée qui a atteint 380 et parfois 420 DA/KG. Selon certains bouchers, cette hausse des prix est due en particulier à deux principales raisons, dont la baisse de production du poulet de chair durant cette saison d'été dans la mesure où les aviculteurs ne veulent pas se lancer dans la production de poulet de chair en grande quantité au risque de perdre leurs volailles avec ce temps de grandes chaleurs. Donc ils ne peuvent faire face à une demande sans cesse croissante de viandes blanches à l'occasion des fêtes d'été qui se sont succédées ce qui n'a pas manqué de perturber un marché avicole déjà fragilisé par d'autres charges dont le prix de l'électricité et des aliments de volaille qui, en raison de leur cherté, ont fait disparaître plusieurs éleveurs aux moyens limités. Mais, le plus contrevenant dans tous cela, sont ces prix qui n'ont pas cessé de grimper et encore, il faut voire la qualité de cette viande blanche, une situation qui ne va certainement pas arranger les affaires des petites bourses après que ce ‘'maudit'' poulet ait miraculeusement pris des ailes. Dans pareilles circonstances, l'intervention des contrôleurs des prix et de la qualité est plus qu'urgente pour faire appliquer rigoureusement les lois en vigueur et de réduire les prix de revient du poulet et de le rendre accessible à toutes les bourses.