Le représentant du ministère public, près le tribunal criminel d'Oran, a requit 20 ans de réclusion criminelle à l'encontre des cinq inculpés, à leur tête des gestionnaires de deux entreprises spécialisées dans l'importation et la commercialisation de médicaments. La première entreprise est gérée par un pharmacien dénommé Hamdi.M, résident dans la wilaya de Tlemcen. Suite à une décision judiciaire, les activités de ces deux entreprises ont été gelées pour une durée de 5 ans, assortie d'une amende de 250 millions de centimes. Parmi les mis en cause, figurent des intermédiaires, dont l'un est un marocain accusé pour le crime de détention, commercialisation illégale de drogue, de psychotropes et appartenance à un groupe criminel. Deux autres acolytes restent toujours en fuite.La genèse de cette affaire remonte au printemps 2008, plus exactement à la date du 9 septembre, lorsque des informations ont atterri aux services de la police judiciaire de Tlemcen, dénonçant des activités criminelles perpétrées par un groupe spécialisé dans la commercialisation de psychotropes en quantité abondante et de diverse qualité, notamment la « Révotryl ». Au reçu de ces informations, une opération de surveillance a été immédiatement lancée les services de sécurité en direction des éléments du réseau ayant aboutie à la perquisition des deux locaux, dont l'un est situé à Tlemcen et l'autre à Maghnia, et la saisie dans un premier temps 78 cartons contenant chacun 160 comprimés. Pour ce qui est de la seconde étape, les policiers ont saisi 36500 comprimés et 635 autres plaquettes. La quantité globale de psychotrope saisie était estimée à 63.000 comprimés. Sur la base de cette importante quantité, il a été procédé à l'arrestation des mis en cause, les dénommés (A.M), (M.M) et (R.A). L'enquête a dévoilé que les ramifications de cette affaire se sont étendues jusqu'à la wilaya de Blida, puis jusqu'au laboratoire central des produits pharmaceutiques. Lors des investigations approfondies, menées par les policiers, il a été démontré que le principal gestionnaire des deux entreprises, n'est autre qu'un pharmacien (H.M), qui était de connivence avec les fuyards.