Le projet de la loi relative à la santé, adopté mardi en Conseil des ministres, propose la consolidation de l'accès aux soins, tout en assurant une meilleure prise en charge sanitaire et médicale des citoyens, palliant ainsi les lacunes de la loi de la santé de 1985. En effet, le projet de la loi a pour objectifs d'assurer la prévention, la protection, le maintien, le rétablissement et la promotion de la santé des personnes dans le respect de la dignité, la liberté, l'intégrité et la vie privée, selon l'exposé des motifs dudit texte. Il marque ainsi une étape "qualitative" du système national de santé dans la "démarche globale prônée" par l'Algérie vers "le développement, le progrès social et le bien-être des citoyens". Dans ce cadre, l'adoption de la loi du 16 février 1985 relative à la protection et à la promotion de la santé, constitue "un acquis majeur" qui a permis à "tous les citoyens de bénéficier d'une offre de soins diversifiée et graduée et a mis notre système national de santé sur la voie de développement et de la modernité". Selon la même source, aujourd'hui, de "profondes mutations" ont touché l'ensemble des activités de la vie politique, économique et sociale du pays. "Elles marquent, d'une manière particulière, notre secteur de la santé qui doit s'adapter en conséquence et tenir compte parallèlement, des exigences de la réglementation internationale en matière de santé et des avancées croissantes liées aux progrès technologiques et au développement de la science dans le domaine de la médecine", selon la même source. Consciente de la nécessité primordiale de protéger et de promouvoir la santé des citoyens, l'Algérie, à l'instar de nombreux pays, a consacré le droit à la santé, en tant que "droit fondamental" de l'homme, dans la constitution qui affirme "clairement" l'obligation de l'Etat de garantir, à "tous les citoyens", le droit à la protection de leur santé et d'assurer la prévention et la lutte contre les maladies épidémiques et endémiques, en plus de ses obligations inhérentes à la protection de la famille et à la garantie des conditions de vie des citoyens qui se trouvent dans l'impossibilité de travailler.