Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé mercredi à Alger, que le médicament "Paracétamol" fabriqué localement, était sûr et soumis à un contrôle strict. Dans une déclaration à l'APS, M. Boudiaf a tenu à rassurer le citoyen consommateur que ce médicament "est sûr et soumis à un contrôle strict", rappelant qu'il figurait sur la liste des médicaments interdits d'importation car il y a trois fabricants locaux qui couvrent largement le marché national. Il avait indiqué en marge des interventions des présidents des groupes parlementaires à l'Assemblée populaire nationale (APN) autour du projet de loi des Finances 2017, que le directeur de la santé de la wilaya de Mila qui est à l'origine de l'information sur la commercialisation d'un Paracétamol importé dangereux, s'était hâté dans sa déclaration. Le ministre de la Santé a précisé que ce produit n'existait pas au niveau des officines pharmaceutiques, démentant également que le directeur de la santé ait adressé une correspondance à la tutelle à ce sujet. Le directeur de la santé de la wilaya de Mila assumera ses responsabilités quant aux rumeurs qui ont circulé autour de la commercialisation de ce produit, a-t-il encore dit le qualifiant d'"exagéré". D'autre part, le président du Conseil de l'Ordre des pharmaciens, Dr. Lotfi Ben Bahmed, a affirmé que ce médicament douteux n'était pas en vente dans les pharmacies mais pourrait se vendre dans les boutiques de médecine alternative, appelant le citoyen à acheter ses médicaments au niveau des officines tout en s'assurant des vignettes sur les boites. L'Etat veille à la protection du citoyen à travers des lois fermes et des instances chargées de cette mission, a t-il poursuivi. Il a ajouté enfin, qu'en cas de dépassement dans les officines pharmaceutiques, le Conseil retirera la certification de manière définitive.