"Nous n'avons point d'Etat. Nous avons des administrations. Ce que nous appelons la raison d'Etat, c'est la raison des bureaux. On nous dit qu'elle est auguste. En fait, elle permet à l'administration de cacher ses fautes et de les aggraver."Anatole France Les Algériens ont une contrainte consolidée en un gène qui compose leur instinct dans ce contexte trop déséquilibré. Ce gène leurs permet de créer de fausses interrogations, courir sans cesse après les ennuis erronés, de vivre avec de faux problèmes ou supposés risques, d'avoir trop d'illusions, de se croire les plus forts, toujours les premiers, toujours les meilleurs....et d'omettre de s'attaquer aux vraies difficultés du présent et d'avenir. C'est très difficile pour eux de ne plus croire à la rente pétrolière qui actionne peu dans le bien et beaucoup dans le mal. Pour bientôt, cette ressource va tarir, et le manque du savoir de faire de la substitution positive en cas ou le pétrole et le gaz ne nous permettent plus de subvenir à nos propres besoins. Les algériens sont en effet encore nombreux à croire qu'a la vache providentielle (Bakarat al haloub) . Pendant la période du socialisme algérien des solutions viables et utiles pour bien vivre dans l'avenir dans une société postindustrielle (les industries industrialisantes), pour une Algérie pouvant faire vivre plus de 100 millions d'habitants, si l'optimisation et la rationalisation des ressources humaines et technologiques qui sont quasi-illimitées (à la différence des ressources naturelles) pouvait créer toujours plus, une valeur ajoutée, donc un capital qui enfante de l'accumulation du capital créatif . Le positivisme se fait par la construction d'un Etat de droit. Cet état de droit est plus important que la démocratie( responsable-populaire....), car il permet à travers ses propres institutions d'animer les bonnes idées, serait encore capable et utile pour mieux guider le pays, de faire de ses institutions qui ressemblent à une mère capable d'accompagner et prendre soin et en charge ses propres habitants, éducation des enfants , des élèves, des lycéens des étudiants pour enfin arriver de développer un écosystème environnemental et institutionnel de qualité où chaque citoyen positif trouvera sa place et sa force selon la norme de l'Etat et non du clientélisme. Dans un état de droit, la plus belle chose que le lambda Algérien espère( le rêve algérien)est que devant la « LOI » on est tous « EGAUX », le socialisme voulait nous faire valoir l'égalité matérielle au détriment de la liberté de conscience, faisant que la liberté l'emporte sur l'égalité, la société se retrouve altérée dans un sens comme dans l'autre. Comment peut-on concilier le droit de l'esprit par une foi véritable, il faudrait mettre en place un système ou se joue la foi, la compétence, l'émulation et un système de mérite.... Actuellement, la société algérienne est en dehors de l'Etat de droit, elle se doit de lutter encore et toujours contre les injustices sociales et les inégalités sociales qui se dessinent dans le cadre d'absence de création de richesse et la mauvaise distribution de revenus. La démocratie ne peut garantir ni la justice, ni l'égalité.....Les « quatre poids quatre mesures »( injustices)ont été fabriqués dans les pays les plus démocratiques. Quand on parle de liberté, il y a celle se rapportant à la création de richesse c'est-à-dire d'entreprendre, plusieurs systèmes existes depuis les classiques en passant par les marxistes (socialisme et communisme), du libéralisme à l'ultralibéralisme..)Mais il ya aussi la liberté politique (voter librement, élire des représentants) qu'il ne faudrait pas oublier, ni mettre de côté. La liberté était aussi de ne plus être ponctionnée par la fausse noblesse la « loi de la force » mais bien par la citoyenneté c'est-à-dire celui qui est à jour avec ses paiements d'impôts (droits et obligations). Nous ne sollicitons pas l'instauration de l'égalitarisme tel qu'il a été mis en œuvre en partie durant la période du socialisme algérien car l'égalitarisme contraint à une perte invariable de chance pour toute la société. Ce socialisme a engendré des conséquences asphyxiantes sur toute la société et son état d'esprit d'assistanat(les biens appartiennent à tout le monde et à personne à la fois mettaient le patrimoine du pays en danger avec l'expression « Hadataa bak ! »).Cette situation qui date depuis 70 à nos jours s'est caractérisée encore par : -Le système (socialiste « années 80 » et l'économie de Bazard « années 90à nos jours ») a rendu le travail médiocre et couteux et très conflictuel (trop de règlementations non respectées, des contraintes formant des goulots d'étranglements, de rigidités d'esprit et d'entreprise, trop d'impunité, trop de laxisme.....et de bureaucratie alarmante nuisent évidemment à l'efficacité économique, sociale et culturelle).Il tue l'envie et le besoin de réussir et même celui de travailler. Il détruit l'école et l'instruction publique. Il répand le mal dans le contexte et compresse le bien pour l'éliminer. * En prétendant que tout le monde (le gros %) devait avoir un bac (alors qu'on aurait dû favoriser l'éducation tout au long de la vie. * On a massacré le goût et l'envie d'apprendre, de lire, d'étudier, de se cultiver, de créer la richesse... de passer du temps et de l'énergie pour progresser. * Certains pensent ("pédagogues") que les jeunes élèves sont très influençables : non seulement ils constatent que ceux qui ne travaillent pas restent dans les classes (peur de la déperdition scolaire), ces individus continuent leur travail de sabotage de classe. * D'autres enfants issus de familles humbles, connaisseuses et concernées sont souvent tournés en dérision, stipendiés ou même harcelés par les cancres et m'harga( baltajya) qui ont désormais tous les droits et les instituteurs et profs pratiquant plus la paix scolaire comme en entreprise on pratique la paix sociale. * L'Internet est l'unique outil informationnel, il est un lieu de débat où notre anonymat nous permet de nous exprimer librement tant les médias publics et privés : médias dits alternatifs nous enfument. Comprenons enfin qu'il y a certes une pléthore de médias presses écrites et audiovisuelles, mais une binarité (Politique-argent) dans la réflexion, la morale et la science étant quasiment absentes dans ce contexte. Le résultat final est le suivant c'est la destruction préméditée de la société : - Les pauvres sont balisés dans un circuit inextricable d'aides sociales et un assistanat qui leur retire à la fois dignité et capacité de se prendre en main. - La classe moyenne est tiraillée vers la pauvreté : le chômage, la crise économique, la rente insuffisante, l'inflation.... - Les ‘'faux riches'' ne savent du tout pas jouer le rôle de locomotive financière et sociale dans l'économie. - Les spéculateurs s'encouragent à thésauriser de la rente par le gain très facile pour pérenniser l'économie spéculative. Savoir gagner de l'argent sans travailler est un modèle très répandu chez nous qui relève du négativisme sociétale... La lutte contre les inégalités Le libéralisme confondu avec le « bazardisme » actuel a fait tomber le taux d'extrême pauvreté des Algériens à un pourcentage conséquent (voir les chômeurs, les mendiants, les « hittistes »et les laissés pour compte...).Il y a mille manières de justifier ces inégalités qu'une politique égalitaire est nécessairement liberticide. La délinquance financière qui se manifeste au niveau de notre environnement économique n'est pas seulement un scandale moral : c'est un grand préjudice pour la nation. Les milliards qui sont détournés par les grands responsables cités par la presse sont autant de Dinars qui n'iront pas renflouer les caisses de la sécurité sociale et des contributions diverses. Cette délinquance financière contribue forcement au renforcement de l'insécurité sociale, politique et économique. Par conséquent, pour que la société algérienne puisse tenir dans la justesse, il faut obligatoirement faire marcher les gens à la carotte et au bâton dans le cadre de la règle de droit: réprimer sévèrement les criminels et les délinquants, et récompenser ceux qui travaillent bien et dur ou ceux qui contribuent à l'enrichissement global de la société. La prison est l'école du crime La lutte contre les inégalités est un concept que bientôt plus aucune tête pensante et entreprenante ne devrait ignorer: les jeunes « HARRAGA » partent à l'étranger pour faire des affaires et avoir une situation( les exemples de ceux qui ont réussi sont patents ), les « enfants » de la classe technocratique rêvent d'un travail peinard dans les institutions d'Etat et les laissés pour compte les lambadas tergiversent au gré du vent et des rencontres entre la désespérance sociale, les multi- trafics en tout genre ou le djhiad chez DAECH....... Ce pays négatif est condamné dans la médiocrité car il refuse de comprendre et d'accepter que la réalité amère résiste à ses dogmes injustes et inégales et que les bons hommes ceux qui aiment progresser ont besoin de rêver, de s'élever, de se développer, de se distinguer par leurs qualités humaines, scientifiques, culturelles et créatives. Les électeurs sont complices de tous les actes accomplis; ils sont responsables de choses qu'ils n'ont aucun moyen de comprendre ou de contrôler. ... La démocratie corrompt aussi bien les votants que les bénéficiaires du vote. Des études montrent que les électeurs sont incapables d'isoler leur vote de leurs intérêts personnels. Ils ne votent pas en conscience ; ils votent pour leur portefeuille. Les retraités votent pour davantage de Sécurité sociale et d'assurance-maladie. Les riches votent pour payer moins d'impôts. Les pauvres votent pour avoir davantage d'aides sociales. Et les initiés manipulent les deux candidats et les électeurs afin d'obtenir ce qu'ils veulent."Les gens ne sont ni toujours bons ni toujours mauvais, mais toujours sous influence". L'influence exercée par la politique est comme une énorme pleine lune : les plantes germent, les femmes accouchent... et les fous hurlent dans les asiles. Le tiraillement de cette attraction lunaire est même source de dégénérescence chez des gens sympathiques et normaux. Peu d'électeurs peuvent y résister. Et pratiquement aucun politicien.