Les conducteurs de véhicules, titulaires d'un permis de conduire de type C, D ou E, subiront six mois de formation, comprenant deux phases, l'une théorique et l'autre pratique. Les formations seront manifestement assurées par trois entreprises sélectionnées par le ministère des Transports. Il s'agit de la SNTR Formation, spécialisée dans la formation et le perfectionnement de la ressource humaine dans le domaine des transports, de la manutention et de la logistique principalement, l'Etusa et Naftal. La formation sera sanctionnée par l'obtention d'un brevet professionnel avant d'exercer le métier de transporteur. Pour ce qui est de l'organisation, les représentants du ministère de tutelle au niveau des différentes wilayas ont à leur charge d'effectuer des visites régulières aux centres de formation afin d'évaluer sur place la situation globale dans laquelle se déroule celle-ci. Un constat doit être signé par ces inspecteurs confirmant que le centre répond bien aux conditions de délivrance de l'agrément. Par la suite, il est transmis au ministère des Transports en vue d'établir un agrément, délivré sur la base du constat en question, pour une durée de dix années renouvelable. Les conducteurs doivent se munir dorénavant, rappelle le nouveau code de la circulation suivant l'arrêté 49 du 21 août 2016, de ce brevet professionnel. Les transporteurs ont un délai de 36 mois pour s'inscrire à cette formation en vue de se conformer à cette nouvelle mesure. Parallèlement, les particuliers auront pour frais 45 000 DA approximativement, un tarif à confirmer. Tandis que pour les conducteurs poids lourds affiliés à des entreprises, ce sera à ces dernières de prendre en charge ce coût. Il sera fixé à titre individuel, à soustraire naturellement du budget de formation associé à chacun, soit 2%. Toutefois, si cette formation nouvellement instaurée a pour objectif officiel de s'adapter aux normes de sécurité et de conduite responsable, les pouvoirs publics n'ont pas investi une campagne de communication auprès des concernés. Un obstacle handicapant la généralisation de ce brevet, déplore la SNTR notamment. Ce manque d'information va évidemment au détriment des conducteurs, transporteurs et entreprises intéressés par cette disposition et qui ont un délai de trois ans pour s'allier à la nouvelle législation.