L'introduction de l'économie de marché en Algérie, de la manière actuelle, a précipité l'éclatement des familles déjà fragilisées par les augmentation fréquentes des prix des produits de première nécessité, sous un système libéral, qui a engagé toute la vitesse de croisière avec ses multiples mesures de dissolution et privatisation des entreprises qui étaient l'unique gagne pain de la majorité. C'est un vrai calvaire pour notre couche sociale, déjà paupérisée par tout le poids de maux sociaux consécutifs. L'accélération des augmentations continuelles sur les produits alimentaires ainsi que sur les différentes prestations publiques n'en finit pas par ailleurs sa course verticale. Le citoyen est frappé en plein fouet par le nouveau prix du sucre et celui de l'huile par exemple. Ceux qui détenaient le monopole de ce créneau commercial, veulent tous simplement pousser le citoyen à sortir dans la rue pour manifester sa colère après avoir crié à qui veut l'entendre qu'il est devenu « misérable » dans un pays qui récolte annuellement une recette colossale en milliards de dollars ! Résultat tout à fait attendu le chômage se conjugue avec l'incapacité du pouvoir d'achat. Mais là où bât blesse, il est ajouté d'autant plus à cette situation implacable une spéculation prohibitive d'autant plus opportuniste sur la faiblesse populaire jamais vue de mémoire d'algérien, à l'exception de l'année de la famine connue sous le nom de « Âm El Boune » durant la seconde guerre mondiale. D'ailleurs, le rôle administratif à combattre les traitances économiques frauduleuses ou qui tirent profit sur le dos du peuple, n'est assuré concrètement par aucun service d'exécution au grand bonheur des magnats intouchables. L'exemple du poisson où le kilo de la sardine a atteint cette semaine les 300 da à Oran Une vraie maffia qui convoite ce créneau juteux. C'est tout un système appliqué par certains pêcheurs pour que les prix demeurent en hausse, nous dira un vieux pêcheur. Qui ajoute, que le gros lot des poissons varié va directement aux grands hôtels luxieux et restaurants au prix fixé. Les cafés maures, des que le prix du sucre bouge, ils augmente le prix de la mini tasse du café, dorénavant, plus d'invitation aux cafés, chacun pour soit disons comme les Egyptiens. Cela malgré la polémique autour des augmentations, la non-conformité de certains produits compris les fruits et légumes ou le dépassement des normes hygiéniques, des carences paraissent parfois des faits normaux pour la quasi-totalité des citoyens qui n'ont pas la force d'agir ou de changer. Alors que les associations de défense du consommateur brillent de leur absence. Même la centrale syndicale UGTA qui devrait défendre le pouvoir d'achat des travailleurs résiduels n'a pas déployée beaucoup d'efforts envers une bonne hausse du SMIG. Contrairement aux aspirations de la majorité, en cette période où une lutte contre la corruption est déclanchée par le Président de la République, on assiste toujours, à un appétit immodéré des commerçants et tenanciers de café qui n'est « châtié », une cupidité plus « farfelue » alors que le citoyen observe d'autres personnes, dont l'ombre aurait un impact incontournable dans les arènes de l'administration, bloquent l'exécution d'une législation à leur merci. Le pauvre Algérien, devant ce magma, flou et intolérable, bien sûr ! condamne et, en même temps, essaye de comprendre ; mais en vain! En attendant il espère du fond de lui-même que cette cherté cesse, que ce terrorisme aveugle des prix soit anéanti, tout en prions Dieu que l'avenir soit meilleur. Car le pauvre Algérien ne peut subir plus grave, ni plus atroce. D'ailleurs, il est très difficile d'imaginer pire qu'un pouvoir d'achat insupportable, et une anarchie dans les prix des produits.