Les produits alimentaires de première nécessité ont connu ces derniers jours, après la flambée des prix de l'année précédente suite à la montée des prix du pétrole, une autre augmentation. Une flambée des plus insoutenables. Le sucre se vend actuellement à 65 DA, le café à 115 DA, la bonbonne d'huile de 5 litres à 515 DA, celle de 2 litres à 220 DA et celle de 1 litre à 115 DA. Selon nos constations faites hier à la ville de Draâ El Mizan, seul le lait a été épargné par cette frénésie. Les mêmes produits cités plus haut ont subi des augmentations respectivement de 10, 15, 70, 25, 15 DA, et ce, seulement au cours de la semaine précédente. Le pouvoir d'achat du citoyen est de plus en plus soumis à une réelle érosion. La question de la flambée des prix des produits de première nécessité taraude les esprits des citoyens de la commune de Draâ El Mizan, comme ailleurs. «Cette augmentation est insupportable. Pourtant, on dit que l'Etat soutien les prix de ces produits : sucre, huile, café. On ne peut pas supporter toutes ces augmentations», nous dira un vieux retraité. Aucune explication n'est venue apaiser la peur des ménages d'un lendemain incertain. «Je sais bien que ces augmentations ont pour origine l'augmentation du prix du pétrole. Les produits de consommation tels que l'huile, le sucre, le café subiront vite des augmentations sur le marché mondial, ce qui se traduit logiquement sur les prix pratiqués localement. Nous sommes des commerçants, l'offre et la demande restent les seuls paramètres qui déterminent le prix de n'importe quel produit», nous dira Kamel, commerçant exerçant à la ville de Draâ El Mizan. Pour certains citoyens, voir les prix s'envoler de jour au lendemain est une injustice sociale. Entre ces explications, il reste toujours à entendre les vraies causes de ces augmentations de la part des officiels.