Le Directeur général de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ), M. Mourad Zemali a affirmé que les dossiers de ceux qui ont vendu leurs matériels et orienté le soutien de l'Etat à d'autres fins ont été transférés à la justice. "Le nombre de ceux qui ont vendu leurs matériels et orienté le soutien de l'Etat à d'autres fins ne dépasse pas 2.000 jeunes sur une période de 20 années", a-t-il fait savoir ajoutant que leurs dossiers ont été transférés à la justice. Le DG de l'ANSEJ a infirmé, d'autre part, les rumeurs colportées récemment, selon lesquelles "des poursuites judiciaires seraient intentées à l'encontre de bénéficiaires de crédits ANSEJ n'ayant pas pu concrétiser leurs projets". Tout en signalant que cette catégorie "ne représente que 10%" et que "25% activent encore en dépit des difficultés rencontrées, M. Zemali a affirmé que les services de l'ANSEJ tentent de les accompagner et de les aider à relancer leurs entreprises et rééchelonner leurs dettes. M. Zemali a fait remarquer, au passage, une baisse du nombre de projets financés due à la tendance de l'ANSEJ exigeant la qualité et la compétence professionnelle et gelant le financement de certaines activités non prometteuses. L'ANSEJ procède, avant l'agrément d'un projet, à une étude technique de faisabilité prenant en considération la satisfaction des exigences, la saturation du marché, le savoir-faire du demandeur et le domaine d'investissement. Les jeunes universitaires et les diplômés des centres de formation représentent 82 % des bénéficiaires en 2016, a-t-il relevé.