Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé jeudi à Alger que la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) "prend en charge le remboursement des médicaments anticancéreux". A une question d'un député de l'APN sur les cancéreux, lors d'une session plénière consacrée aux questions orales, le ministre a souligné que la CNAS "assure le remboursement des médicaments anticancéreux inscrits sur la liste des produits pharmaceutiques remboursables". Par ailleurs, "il n'existe pas de relations contractuelles entre la CNAS et les structures privées spécialisées dans la radiothérapie et chimiothérapie", a indiqué le ministre, expliquant cela par "l'absence d'un cadre réglementaire comme c'est le cas dans la prise en charge des cardiopathies et de l'insuffisance rénale". Concernant le traitement du cancer dans le cadre du programme de santé publique, M. El Ghazi a mis en avant l'importance du plan national anticancer (2015-2019) qui prévoit un axe sur les relations contractuelles entre les établissements de santé publique et les établissements de radiothérapie privés, pour une durée d'une année, dans le cadre de la prise en charge des malades inscrits sur la liste d'attente pour la radiothérapie au niveau des établissements de santé publique. Cette démarche est en cours de finalisation, en attendant le parachèvement des projets de réalisation de centres anticancers publics qui seront dotés des équipements de radiothérapie nécessaires. A la question d'un autre député sur la protection du droit syndical, le ministre a estimé que l'exercice de ce droit en Algérie "a connu un développement considérable" durant ces dernières années marquées par la création de plusieurs organisations syndicales représentant les travailleurs des secteurs privé et public. Soulignant l'importance d'instaurer le dialogue, M. El Ghazi a affirmé que son département demeurait ouvert au dialogue avec les différents syndicats et partenaires sociaux pour apporter des précisions et traiter les différentes préoccupations soulevées.