Des concessions d'un montant de 7,5 milliards de centimes cédées aux proches et amis sans délibération au niveau de la commune d'Arzew. Un scandale de trop ! Sur une simple décision interne par le maire de la capitale gazière d'Arzew, M. Ayachi Mokhtar dans laquelle il décide sans la consultation des élus, ni l'avis de l'assemblée pour se faire, désigner président de la commission de contrôle interne des marchés publics. Il convient de rappeler que cette décision est signée et paraphée par ses soins comme le dit l'adage « Allaab H'mida Oua Erachem H'mida ». le maire en question transgresse la réglementation en vigueur que définit le code des marchés dans son article 22 qui ne parle nullement de commission ni encore moins des missions ou de prérogatives concernant les concessions des entretiens des jardins publics de la commune d'Arzew des cahiers de charges ont été établis en fonction des offres pour encourager les micro-entreprises de l'ANSEJ de la commune d'Arzew. Malheureusement selon enquête effectuée par notre journal, il s'est avéré qu'ils ont été cédés à des proches et amis de détendeurs de SARL du moment que nous sommes informés que les concessions d'une période de cinq années (2008-2013) renouvelables tacitement par reconduction ont été octroyés sur un simple appel d'offre restreint avec affichage aux au siège de l'APC sans publication aux Journaux, ni délibération comme stipule la réglementation du code des marchés publics du fait que la commission a effectué l'ouverture des plis. L'analyse des offres et l'octroi des contrats sans passer par la commission des marchés ni encore moins l'assemblée délibérante. Tout ceci, sans l'approbation des deux tutelles de daira et de wilaya. Selon nos informations, ces concessions ont été signées par le P/APC M. Ayachi Mokhtar qui est en même temps président de cette commission traitent un chiffre d'affaire des différents achats de fournitures, contrats, des travaux et prestation de services d'un montant annuel estimé de 20 à 30 milliards de centimes, sans l'avis de l'assemblée ni celle de la commission des marchés publics. Pire encore, cette commission, n'est soumise au contrôle externe et la décision du maire ne fait référence à aucun texte réglementaire régissant la gestion des marchés publics de cette manière non conforme à la loi à telle enseigne que tout le monde s'interroge où va l'argent du contribuable ? La tutelle qui n'est pas du tout informée de ces passations douteuses de marchés publics et autres concession et prestation de services, un moment où l'on informe que cette fameuse commission fonctionne à la mesure de son gré est considéré comme commission de contrôle interne des marchés publics où les articles 22 et 5 ne stipulent nullement l'objet en référence des codes des marchés publics. Car au fond l'opinion reste dubitative quant à la volonté des pouvoirs publics à prendre à bras le corps ce problème où ce genre d'actes a fait le lit de la corruption qui a gangréné outrageusement des institutions et autres activités entières à divers niveaux de l'état et de la société. En tout état de cause, les moyens financiers qui y sont mis ces dernières années sont disproportionnels par rapport aux résultats obtenus sur tous les plans. Alors qu'au plan économique on n'est pas encore sorti de l'ornière de la dépendance des recettes et rentes des différentes municipalités que compte le pays. Dans tous les cas, la lutte contre la corruption s'élargit et si tel est vraiment le cas, ce serait ainsi une corruption de sens supplémentaire.