La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la condition de la femme, Mounia Meslem, a révélé jeudi à Alger, que la majorité des Syriens sur le sol algérien refusaient de loger dans les centres d'accueil préférant exercer une activité professionnelle dans les secteurs commercial et tertiaire. L'aide garantie par l'Etat algérien et l'accueil que réserve le peuple algérien à ses frères syriens traduit les positions immuables de l'Algérie en matière de solidarité avec les pays amis et frères qui traversent des crises et des situations difficiles, a-t-elle affirmé. Pour ce qui est de la prise en charge sur le sol algérien, elle a rappelé les mesures prises dans ce sens dont l'ouverture de centres d'hébergement dont celui de Sidi Fredj (ouest d'Alger) qui dispose de toutes les commodités nécessaires et abrite près de 44 familles pour un total de 160 membres dont 68 enfants. 21 d'entre eux ont été inscrits en milieu scolaire, tous paliers confondus, a-t-elle fait remarquer ajoutant, par ailleurs, que les centres d'accueil de la petite enfance étaient soumis à une inspection régulière en vertu d'une instruction des ministères de la Solidarité nationale et du Commerce donnée le 3 avril 2013 pour s'enquérir du respect du cahier des charges. Les jardins d'enfants et garderies dont le nombre a atteint 1 755 et qui accueillent 122 182 enfants sous soumis à des inspections "régulières et inopinées" en application d'une instruction des ministères de la Solidarité nationale et du Commerce pour s'enquérir du respect du cahiers des charges et du fonctionnement de ces établissements, a indiqué Mme Meslem qui répondait lors d'une plénière à une question d'un membre du Conseil de la Nation sur l'état des centres d'accueil de la petite enfance