Mis devant le fait accompli, l'ensemble des étudiants du centre universitaire de Tissemsilt s'est révolté en contestation des dernières décisions prises pour la suppression de deux instituts sans consultation élargie. En effet, des centaines d'étudiants affiliés aux différentes organisations estudiantines de ce centre se sont toutes unies dans un geste de protestation pour réclamer le maintien des instituts des sports et sciences politiques dans ce centre, deux spécialités qui ne feront désormais pas partie des spécialités proposées aux étudiants de ce centre universitaire , c'est ce qui aurait été décidé par les responsables du centre en question. Les protestataires réclamaient purement et simplement l'annulation de cette décision et la prise en charge de leurs revendications qu'ils n'ont pas cessé de transmettre aux responsables. En effet, les protestataires affirment qu'après avoir nourri l'espoir de rehausser ce centre universitaire au rang d'université avec la création de plusieurs spécialités durant les dernières années et la multiplication du nombre des étudiants, ils se retrouvent menacés par l'annulation de ces deux spécialités pourtant demandées par les nouveaux bacheliers et de ce fait, ce centre se voit dépourvu dans la perspective des responsables de ce centre de deux instituts de grande attirance. Selon certains représentants estudiantins, la décision a été prise sans le consentement des représentants des étudiants et les professeurs et ce malgré le fait que de telles décisions ne pourraient être décidées qu'après le consentement ou du moins prendre de l'avis de toutes les parties concernées dont l'étudiant, le professeur et l'administration et dans certains cas même l'avis des responsables locaux. Il est à rappeler que l'actuelle direction s'est encore faite portée devant les projecteurs après le mouvement de protestation des professeurs contre l'administration actuelle enclenchée la semaine passée l'accusant d'être la cause de ce qui se passe actuellement dans ce centre caractérisé par l'anarchie, le délaissement et les problèmes socioprofessionnels. En somme, plusieurs parties dont des notables et des intellectuels se sont joints à ce mouvement de protestation pour interpeller les responsables décideurs pour une urgente prise en charge concernant le maintien de ces deux spécialités au niveau de ce centre universitaire et aller vers la création d'autres telles, l'agronomie, services vétérinaires qui répondent à la spécificité de la région pour espérer rehausser ce centre au rang d'une université.