A l'ombre de la très forte fraicheur ayant imprégné la soirée d'avant-hier la région de La Stidia et ses parages balayés par une très douce brise, la cause de cet incendie s'avère encore une fois humaine, par une main l'ayant bel et bien attisé pour des raisons diaboliques. Un feu immense a pris dans la forêt longeant la crête orientale de la petite ville de La Stidia, à moins de deux kilomètres de la sortie de la cité, à la hauteur de la RN 11, au début de la soirée d‘avant-hier, vers les 20h moins quelques poussières. Feu lequel, certes, s'est propagé à une rapidité déconcertante à la faveur du mistral qui soufflait plus ou moins fort depuis la mer directement sur le foyer du sinistre. Un spectacle qui a été tellement imposant de par la rougeur du feu ravageant les ares de visu, par temps de crépuscule ; que des centaines d'usagers de la RN 11 se sont arrêtés, qui par curiosité, qui par apathie, qui pour immortaliser par gadgets numériques cette déchirante scène. Pourtant, aucun élément ne laissait penser à la propagation d'un feu sur cette crête faisant face à la grande bleue, puisque ni le soleil n'était de plomb en ce temps de coucher de soleil pour pister l'éventualité de débris de verre ayant causé une production de flammes, ni la chaleur n'était au rendez-vous comme le thermomètre de température affichait à peine 18 degrés Celsius. L'autre hypothèse d'un feu de piquenique mal éteint par des randonneurs de passage, est carrément à écarter, puisque ce bout de forêt reste inaccessible et du nord du côté de la RN 11 de par les parcelles agricoles des investisseurs privés de Chlef, alors que depuis le Sud, il est aussi inabordable de par les propriétés des Djlayliya et des Kraymiyas. Ce qui illustre noir sur blanc, que le feu en question est à l'origine d'une main criminelle ! Ni plus, ni moins. Entre temps, le terminal 14 de la protection civile fut bombardé par les centaines d'appels de citoyens pour déclarer le feu. Or, il fallait compter plus de 40 minutes pour voir les camions rouges investir le peu de pistes laissées ouvertes. Une parenthèse s'impose d'elle-même à cet effet. Qu'attendent les services étatiques et sécuritaires pour imposer aux agriculteurs de laisser des pistes pour être utilisés en cas pareil ? Et qu'attend la Conservation des forêts pour tracer de nouvelles pistes dans ces forêts et créer des points d'eau capables de parer au pire. Car, il y a lieu de mentionner que les 7 camions de pompiers, plus celui de la conservation des forêts, n'arrivaient même pas à accéder au lieu. Il fallait encore toucher la commune de Mamèche pour se débrouiller un bull dans le but d'ouvrir des accès au foyer du feu. Un feu qui fut enfin maitrisé en présence du directeur de la protection et de ses proches collaborateurs de plus d'une armée de sapeurs, au bout de 8 heures de labeur ! Et si la protection met en index les ennemis de la nature comme responsable de cette catastrophe écologique ayant touché à la faune et la flore de La Stidia, les autochtones, pour leur part, se demandent si la main criminelle en question ne cache pas des desseins purement diaboliques. Comme par exemple de voir élargir les champs agricoles. Qui sait ?! Car, il ne faut surtout pas l'oublier, il faisait au moment de la propagation du feu, au risque de se répéter, à peine 18° ! A moins que les adeptes de Bacchus y sont pour quelque chose, comme le laissent entendre certains. Et là, c'est une autre paire de manches d'ordre sécuritaire !